L'attrape-chance e-bog
80,10 DKK
(inkl. moms 100,12 DKK)
Pour lutter contre un cancer, il est prêt à tout expérimenter C’était l’unique et dernière chance Envahi par un cancer inguérissable, Dominique Eudes se soumet, dans la « Clinique d’expérimentation humaine » de Bethesda, aux violences d’un traitement révolutionnaire dont les résultats problématiques doivent, seule certitude dans la tempête, se payer d’effets secondaires ravageurs.Refusant de su...
E-bog
80,10 DKK
Forlag
Saint-Simon
Udgivet
3 december 2014
Genrer
BGA
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782915134766
Pour lutter contre un cancer, il est prêt à tout expérimenter
C’était l’unique et dernière chance
Envahi par un cancer inguérissable, Dominique Eudes se soumet, dans la « Clinique d’expérimentation humaine » de Bethesda, aux violences d’un traitement révolutionnaire dont les résultats problématiques doivent, seule certitude dans la tempête, se payer d’effets secondaires ravageurs.
Refusant de subir son statut de patient, il entre résolument dans le camp de ses savants tortionnaires en assumant toutes les épreuves que la science va lui infliger sans jamais cesser de célébrer cette vie qui menace de le quitter. Il tisse ainsi une trame où se conjuguent la passion et la raison, l’âpreté de la douleur et la soif de vivre, le courage et la gourmandise de l’instant.
« J’ai aimé la vie passionnément pendant cette saison où elle m’a été contestée. Je l’ai aimée avec gravité et futilité, avec frivolité et fidélité, avec exigence et nonchalance. Et, comme tous les amoureux fervents, je veux croire que si je vis encore, c’est parce qu’en retour j’ai dû être quelque peu aimé d’elle. À travers tous les désirs, toutes les pulsions, toutes les émotions qui plantaient des lumières dans mon jardin dévasté, j’ai cultivé les petites vies de l’âme, et c’est ainsi que j’ai tenté d’attraper la chance. »
Un ancien condamné devenu gibier de laboratoire propose dans un style vivant, émouvant et souvent drôle, une éclatante leçon d’espoir.
L'auteur raconte avec force son parcours contre la maladie, au travers des traitements expérimentaux et des essais cliniques qu'il a subis.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Un type qui aime la vie comme ça, c'est rare. Et un type qui fait somptueusement l'éloge de celle-ci, c'est encore plus rare dans les époques moroses. (...) Tout cela dans une écriture souveraine, émouvante et limpide. Impeccable." (Philippe Bott, Service littéraire, décembre 2014)
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste, scénariste et écrivain, Dominique Eudes a été chef de la rédaction à Paris Match de 1985 à 1998. Après avoir vaincu un cancer pour lequel on le disait perdu d'avance, il a choisi de partager son expérience en publiant L'Attrape-chance.
EXTRAIT
Ces matins-là, j’aimais me réveiller deux fois. C’était des matins d’été en Grèce, dans l’île de Spetsai, où ma chambre ouvrait à l’est. Je buvais d’abord un demi-rêve de lumière froide. Et je me rendormais jusqu’à ce que la caresse du soleil devienne brûlure pour me faire émerger dans la violence du jour éclaté. Le signal plus doux du premier éveil venait toujours de la mer. C’était le staccato d’un moteur de caïque qui passait de gauche à droite sous la maison de Claude. Il rebondissait sur l’eau avec la jubilation têtue d’une danse à deux temps. Comme un cœur sur un tambour. Derrière les jalousies bleues qui faisaient jaillir une harpe de lumière, Thanassis passait, cassé en deux, penché par-dessus le bord de sa barque, la tête à demi enfouie dans le seau à fond de verre qui gommait les vagues et les reflets de la surface pour lui livrer les paysages noyés qu’il survolait comme un oiseau avide. Cette lucarne immergée lui permettait de débusquer les poulpes lorsqu’il arrêtait son moteur et laissait son bateau dériver lentement mais, même pendant ses déplacements d’un point de pêche à un autre, il continuait, comme un astronome fasciné derrière l’oculaire de sa lunette géante, à garder la tête dans son seau.
C’était l’unique et dernière chance
Envahi par un cancer inguérissable, Dominique Eudes se soumet, dans la « Clinique d’expérimentation humaine » de Bethesda, aux violences d’un traitement révolutionnaire dont les résultats problématiques doivent, seule certitude dans la tempête, se payer d’effets secondaires ravageurs.
Refusant de subir son statut de patient, il entre résolument dans le camp de ses savants tortionnaires en assumant toutes les épreuves que la science va lui infliger sans jamais cesser de célébrer cette vie qui menace de le quitter. Il tisse ainsi une trame où se conjuguent la passion et la raison, l’âpreté de la douleur et la soif de vivre, le courage et la gourmandise de l’instant.
« J’ai aimé la vie passionnément pendant cette saison où elle m’a été contestée. Je l’ai aimée avec gravité et futilité, avec frivolité et fidélité, avec exigence et nonchalance. Et, comme tous les amoureux fervents, je veux croire que si je vis encore, c’est parce qu’en retour j’ai dû être quelque peu aimé d’elle. À travers tous les désirs, toutes les pulsions, toutes les émotions qui plantaient des lumières dans mon jardin dévasté, j’ai cultivé les petites vies de l’âme, et c’est ainsi que j’ai tenté d’attraper la chance. »
Un ancien condamné devenu gibier de laboratoire propose dans un style vivant, émouvant et souvent drôle, une éclatante leçon d’espoir.
L'auteur raconte avec force son parcours contre la maladie, au travers des traitements expérimentaux et des essais cliniques qu'il a subis.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
- "Un type qui aime la vie comme ça, c'est rare. Et un type qui fait somptueusement l'éloge de celle-ci, c'est encore plus rare dans les époques moroses. (...) Tout cela dans une écriture souveraine, émouvante et limpide. Impeccable." (Philippe Bott, Service littéraire, décembre 2014)
À PROPOS DE L'AUTEUR
Journaliste, scénariste et écrivain, Dominique Eudes a été chef de la rédaction à Paris Match de 1985 à 1998. Après avoir vaincu un cancer pour lequel on le disait perdu d'avance, il a choisi de partager son expérience en publiant L'Attrape-chance.
EXTRAIT
Ces matins-là, j’aimais me réveiller deux fois. C’était des matins d’été en Grèce, dans l’île de Spetsai, où ma chambre ouvrait à l’est. Je buvais d’abord un demi-rêve de lumière froide. Et je me rendormais jusqu’à ce que la caresse du soleil devienne brûlure pour me faire émerger dans la violence du jour éclaté. Le signal plus doux du premier éveil venait toujours de la mer. C’était le staccato d’un moteur de caïque qui passait de gauche à droite sous la maison de Claude. Il rebondissait sur l’eau avec la jubilation têtue d’une danse à deux temps. Comme un cœur sur un tambour. Derrière les jalousies bleues qui faisaient jaillir une harpe de lumière, Thanassis passait, cassé en deux, penché par-dessus le bord de sa barque, la tête à demi enfouie dans le seau à fond de verre qui gommait les vagues et les reflets de la surface pour lui livrer les paysages noyés qu’il survolait comme un oiseau avide. Cette lucarne immergée lui permettait de débusquer les poulpes lorsqu’il arrêtait son moteur et laissait son bateau dériver lentement mais, même pendant ses déplacements d’un point de pêche à un autre, il continuait, comme un astronome fasciné derrière l’oculaire de sa lunette géante, à garder la tête dans son seau.