Matins noirs e-bog
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Revisite de la tragédie nègre en la situant au 21ème siècle.Loin de la complainte des martyrs et des certitudes de héros, Karfa Diallo revisite la tragédie nègre en la situant dans un 21ème siècle en quête d’espérance. A travers les vicissitudes de personnages plongés dans la fournaise du Sahara, les humeurs des bidonvilles, la terreur des cales de navire, la boulimie des plantations, les rêves...
E-bog
33,23 DKK
Forlag
Ex Aequo
Udgivet
4 maj 2017
Genrer
Poetry
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782359620832
Revisite de la tragédie nègre en la situant au 21ème siècle.
Loin de la complainte des martyrs et des certitudes de héros, Karfa Diallo revisite la tragédie nègre en la situant dans un 21ème siècle en quête d’espérance. A travers les vicissitudes de personnages plongés dans la fournaise du Sahara, les humeurs des bidonvilles, la terreur des cales de navire, la boulimie des plantations, les rêves d’immigration engloutis au fond des océans, le désarroi des prostitutions, l’hypocrisie des banlieues, les trahisons des indépendances, les identités fouillées, il décrit l’énergie matinale qui résiste aux sables mouvants du désespoir promis.
Une plongée personnelle dans le ventre nègre sans parachute, sans aucun personnage, aucun dialogue. Un unique monologue rythmé d’une succession de cris, de vers, de hurlements, de mots subtilement emboités pour donner naissance à des images symboliques d’une grande force. Une existence au monde qui surgit quand on ne l’attend pas, qui dément toutes les prévisions. Cette vie plus forte que la mort. D’ailleurs ces personnages semblent participer, sous nos yeux, à un rituel. Un sacrifice aux ancêtres, esprits supérieurs, une communion jusqu’à l’identification et enfin la charité par les nourritures célestes qui font la douceur de vivre. De Senghor à Mandela en passant par Martin Luther King et Malcolm X, sont convoqués ceux qui remplissent le vide, le creux de la négritude. Ce besoin de plénitude, de don et ce besoin de transformation pour être un homme nouveau. Un style qui rappelle celui d’Aimé Césaire, à qui il fait souvent allusion, mais aussi, de loin, un mélange de Charles Baudelaire (pour la sensualité mêlée à la crasse, à la violence) et de René Char (pour le style décousu et la multitude de sens à attribuer aux phrases).
Découvrez un unique monologue rythmé d’une succession de cris, de vers, de hurlements, de mots subtilement emboités pour donner naissance à des images symboliques d’une grande force.
EXTRAIT
Noir est l’entrepont
Entassés les uns contre les autres
Terrorisés, désespérés
Ecoutant les bruits, attentifs
Au moindre craquement
Au moindre mouvement du navire
Noirs sont les corps
Mal lavés
Malades
Meurtris, enchaînés, projetés les uns contre les autres
Les fers déchirant leurs chairs
Hurlant leur peur et leur douleur
À PROPOS DE L'AUTEUR
Karfa Diallo est juriste et Directeur de publication de la Revue « Triangle doré ». Il est Fondateur et Président de DiversCités, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs.
Loin de la complainte des martyrs et des certitudes de héros, Karfa Diallo revisite la tragédie nègre en la situant dans un 21ème siècle en quête d’espérance. A travers les vicissitudes de personnages plongés dans la fournaise du Sahara, les humeurs des bidonvilles, la terreur des cales de navire, la boulimie des plantations, les rêves d’immigration engloutis au fond des océans, le désarroi des prostitutions, l’hypocrisie des banlieues, les trahisons des indépendances, les identités fouillées, il décrit l’énergie matinale qui résiste aux sables mouvants du désespoir promis.
Une plongée personnelle dans le ventre nègre sans parachute, sans aucun personnage, aucun dialogue. Un unique monologue rythmé d’une succession de cris, de vers, de hurlements, de mots subtilement emboités pour donner naissance à des images symboliques d’une grande force. Une existence au monde qui surgit quand on ne l’attend pas, qui dément toutes les prévisions. Cette vie plus forte que la mort. D’ailleurs ces personnages semblent participer, sous nos yeux, à un rituel. Un sacrifice aux ancêtres, esprits supérieurs, une communion jusqu’à l’identification et enfin la charité par les nourritures célestes qui font la douceur de vivre. De Senghor à Mandela en passant par Martin Luther King et Malcolm X, sont convoqués ceux qui remplissent le vide, le creux de la négritude. Ce besoin de plénitude, de don et ce besoin de transformation pour être un homme nouveau. Un style qui rappelle celui d’Aimé Césaire, à qui il fait souvent allusion, mais aussi, de loin, un mélange de Charles Baudelaire (pour la sensualité mêlée à la crasse, à la violence) et de René Char (pour le style décousu et la multitude de sens à attribuer aux phrases).
Découvrez un unique monologue rythmé d’une succession de cris, de vers, de hurlements, de mots subtilement emboités pour donner naissance à des images symboliques d’une grande force.
EXTRAIT
Noir est l’entrepont
Entassés les uns contre les autres
Terrorisés, désespérés
Ecoutant les bruits, attentifs
Au moindre craquement
Au moindre mouvement du navire
Noirs sont les corps
Mal lavés
Malades
Meurtris, enchaînés, projetés les uns contre les autres
Les fers déchirant leurs chairs
Hurlant leur peur et leur douleur
À PROPOS DE L'AUTEUR
Karfa Diallo est juriste et Directeur de publication de la Revue « Triangle doré ». Il est Fondateur et Président de DiversCités, la Fondation du Mémorial de la Traite des Noirs.