Les Messagers e-bog
27,55 DKK
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Une pièce en 4 actes qui résonne comme une analyse critique de notre époque.C’est une pièce en quatre actes sur les coulisses du Pouvoir. Les quatre tableaux se déroulent dans l’antichambre du Grand Chambellan où les « Les Messagers » vont se succéder pour apporter de terribles nouvelles. L’homme de pouvoir y répond à sa manière ne considérant que la fin. Le Roi dort d’un sommeil profond, invis...
E-bog
27,55 DKK
Forlag
Ex Aequo
Udgivet
9 november 2018
Genrer
Plays, playscripts
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782378734572
Une pièce en 4 actes qui résonne comme une analyse critique de notre époque.
C’est une pièce en quatre actes sur les coulisses du Pouvoir. Les quatre tableaux se déroulent dans l’antichambre du Grand Chambellan où les « Les Messagers » vont se succéder pour apporter de terribles nouvelles. L’homme de pouvoir y répond à sa manière ne considérant que la fin. Le Roi dort d’un sommeil profond, invisible et pourtant omniprésent. Le Pouvoir impliquerait-il toujours une permanence de violence et de crimes ? pourquoi l’Humanité se construit-elle toujours sur l’inhumanité ? et pourquoi les victimes se font bourreaux à l’envi ?
Les Messagers illustrent la société des hommes. Bien sûr, on se sent porté à blâmer le Grand Chambellan et ses abjectes machinations, mais l’Histoire ne nous démontre-elle pas que partout et toujours c’est le glaive qui fait l’Homme et non le bouclier.
Laissez-vous emporter par cette pièce de théâtre qui dépeind la nature humaine sous toutes ses coutures. A lire, découvrir et méditer.
EXTRAIT
Hermann :
Monsieur le Grand Chambellan est servi.
Le Grand Chambellan(Il se sert et mange goulûment sans laisser un seul gâteau, il ne reste que quelques miettes, il parle la bouche pleine) :
Enfin ! Je revis. (Il va se rasseoir.) Servez-vous, Hermann, je ne suis pas ingrat, ah ! Ah ! Je ne suis pas un gras, c’est drôle, pas un gras, pas ingrat ! (Il regarde sévèrement Hermann qui ne rit pas.) Eh bien ! Hermann ! Vous ne riez donc pas ! Vous n’avez donc pas compris : « ingrat » et « un gras », ah ! Ah ! Que c’est drôle ! Si j’avais un valet aussi drôle que moi je passerais mes journées à rire !
Hermann :
Monsieur le Grand Chambellan, si vous aviez autant d’humour que de louis, vous seriez l’homme le plus riche du monde !
Le Grand Chambellan(Son visage se brise) :
Qu’est-ce à dire ?
Hermann :
Que vous avez infiniment d’humour que malheureusement ma condition ne peut toujours en comprendre les nuances et les effets.
Le Grand Chambellan(Intrigué) :
Vous voyez juste. (Il s’essuie la bouche.) Il est vain pour moi de vous parler de choses subtiles, ce serait comme lire les comptes de dépenses du Roi à une dinde, ah ! Ah !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Frédéric Bessat, après avoir publié plusieurs ouvrages aux éditions EX AEQUO dont le roman Les mystères de Paddington street, roman sur la destinée humaine, nous livre ici une tragédie dont le triomphe final résonne comme la mise à mort de tout humanisme. L’humour noir et la sagacité des personnages mettent à nue la nature humaine, avec un cynisme terrifiant. La lutte des « avares » contre les « envieux » pour reprendre les mots de Céline serait-elle éternelle ? et ceux que l’on croyait victimes ne font-ils pas d’admirables bourreaux ? puissions-nous ne pas nous reconnaître et garder en nous un souffle d’humanité ! à moins que Les Messagers ne soit que notre miroir, froid et glaçant ? mais alors, que sommes-nous devenus ?
C’est une pièce en quatre actes sur les coulisses du Pouvoir. Les quatre tableaux se déroulent dans l’antichambre du Grand Chambellan où les « Les Messagers » vont se succéder pour apporter de terribles nouvelles. L’homme de pouvoir y répond à sa manière ne considérant que la fin. Le Roi dort d’un sommeil profond, invisible et pourtant omniprésent. Le Pouvoir impliquerait-il toujours une permanence de violence et de crimes ? pourquoi l’Humanité se construit-elle toujours sur l’inhumanité ? et pourquoi les victimes se font bourreaux à l’envi ?
Les Messagers illustrent la société des hommes. Bien sûr, on se sent porté à blâmer le Grand Chambellan et ses abjectes machinations, mais l’Histoire ne nous démontre-elle pas que partout et toujours c’est le glaive qui fait l’Homme et non le bouclier.
Laissez-vous emporter par cette pièce de théâtre qui dépeind la nature humaine sous toutes ses coutures. A lire, découvrir et méditer.
EXTRAIT
Hermann :
Monsieur le Grand Chambellan est servi.
Le Grand Chambellan(Il se sert et mange goulûment sans laisser un seul gâteau, il ne reste que quelques miettes, il parle la bouche pleine) :
Enfin ! Je revis. (Il va se rasseoir.) Servez-vous, Hermann, je ne suis pas ingrat, ah ! Ah ! Je ne suis pas un gras, c’est drôle, pas un gras, pas ingrat ! (Il regarde sévèrement Hermann qui ne rit pas.) Eh bien ! Hermann ! Vous ne riez donc pas ! Vous n’avez donc pas compris : « ingrat » et « un gras », ah ! Ah ! Que c’est drôle ! Si j’avais un valet aussi drôle que moi je passerais mes journées à rire !
Hermann :
Monsieur le Grand Chambellan, si vous aviez autant d’humour que de louis, vous seriez l’homme le plus riche du monde !
Le Grand Chambellan(Son visage se brise) :
Qu’est-ce à dire ?
Hermann :
Que vous avez infiniment d’humour que malheureusement ma condition ne peut toujours en comprendre les nuances et les effets.
Le Grand Chambellan(Intrigué) :
Vous voyez juste. (Il s’essuie la bouche.) Il est vain pour moi de vous parler de choses subtiles, ce serait comme lire les comptes de dépenses du Roi à une dinde, ah ! Ah !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Frédéric Bessat, après avoir publié plusieurs ouvrages aux éditions EX AEQUO dont le roman Les mystères de Paddington street, roman sur la destinée humaine, nous livre ici une tragédie dont le triomphe final résonne comme la mise à mort de tout humanisme. L’humour noir et la sagacité des personnages mettent à nue la nature humaine, avec un cynisme terrifiant. La lutte des « avares » contre les « envieux » pour reprendre les mots de Céline serait-elle éternelle ? et ceux que l’on croyait victimes ne font-ils pas d’admirables bourreaux ? puissions-nous ne pas nous reconnaître et garder en nous un souffle d’humanité ! à moins que Les Messagers ne soit que notre miroir, froid et glaçant ? mais alors, que sommes-nous devenus ?