Identités narratives: mémoire et perception (e-bog) af Collectif, Collectif
Collectif, Collectif (forfatter)

Identités narratives: mémoire et perception e-bog

165,78 DKK (inkl. moms 207,22 DKK)
Les identités sociales et individuelles ne sont jamais fixées une fois pour toutes. Elles se transforment au gré de la mémoire et de la perception qu'on a de soi et de l'autre à travers les images et les traces mnésiques qui sous-tendent le discours social et les pratiques esthétiques, constitutives d'un état toujours transitoire d'une culture donnée. Tout énoncé identitaire s'inscrit dans le r...
E-bog 165,78 DKK
Forfattere Collectif, Collectif (forfatter)
Forlag PUL Diffusion
Udgivet 3 februar 2017
Længde 332 sider
Genrer Literary studies: general
Sprog French
Format pdf
Beskyttelse LCP
ISBN 9782763713151
Les identités sociales et individuelles ne sont jamais fixées une fois pour toutes. Elles se transforment au gré de la mémoire et de la perception qu'on a de soi et de l'autre à travers les images et les traces mnésiques qui sous-tendent le discours social et les pratiques esthétiques, constitutives d'un état toujours transitoire d'une culture donnée. Tout énoncé identitaire s'inscrit dans le récit verbal ou visuel qu'on fait de son expérience perceptive, de nature polysensorielle, et de son expérience mnésique, consciente ou inconsciente, de sorte qu'on ne peut parler d'identité sociale ou individuelle sans faire appel à la notion d'« identité narrative », qui montre comment le sujet se situe par rapport aux autres et à lui-même dans le temps et dans l'espace réels ou imaginaires à travers ses perceptions et ses remémorations ou ses oublis et ses aveuglements. Qu'il s'agisse d'oeuvres littéraires aussi diverses que celles de Naipaul, Gary, Michaux, Mallarmé, Volodine, Gracq, Rushdie, Aquin ou Sebbar, de textes testimoniaux essentiels comme ceux de Levi, Lanzmann, Zweig et Rivers ou de témoignages d'analysants anonymes, d'expériences singulières du temps et de la perception abordées d'un point de vue philosophique, d'oeuvres d'art aussi variées que celles de Georges Rousse, Sophie Calle, Pipilotti Rist, Sylvie Blocher ou Massimo Gerrera, d'espaces réels ou imaginaires comme ceux de New York, d'Istambul ou de l'île aux Basques, intriqués dans des récits, des mémoires et des perceptions toujours hétérogènes, les pratiques historiques et esthétiques de notre modernité tardive exposent avec force la fragilité de nos identités individuelles et collectives, dont les textes rassemblés ici tentent de dresser le portrait en esquissant du même coup ce que devient le sujet contemporain, à l'heure où les grands récits de fondation sont en train de s'effondrer.