Mal de mère e-bog
25,00 DKK
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Immersion dans la complexité des relations mère-fille Marie est née un après-midi pluvieux, le cordon ombilical autour du cou. La peur passée, elle sera délivrée d’un coup de ciseau qui lui laissera une marque indélébile sur la peau. Sa mère, Christiane, ne désirait pas cet enfant, prisonnière d’un mariage ennuyeux, et déjà maman d’une fille à qui elle donnait tout son amour. Leur relation sera...
E-bog
25,00 DKK
Forlag
Publishroom
Udgivet
16 juli 2018
Genrer
FA
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9791023609615
Immersion dans la complexité des relations mère-fille
Marie est née un après-midi pluvieux, le cordon ombilical autour du cou. La peur passée, elle sera délivrée d’un coup de ciseau qui lui laissera une marque indélébile sur la peau. Sa mère, Christiane, ne désirait pas cet enfant, prisonnière d’un mariage ennuyeux, et déjà maman d’une fille à qui elle donnait tout son amour. Leur relation sera pourtant fusionnelle, bien qu’orageuse.
Christiane s’emporte facilement, jette tout ce qui passe à sa portée, et en veut à la famille qu’elle a construite d’être la cause de son malheur. A côté, Marie grandit, étudie, trouve un travail, se marie… La vie entrecoupée de drames et d’instants de joie, elle connaîtra l’adoption, le deuil, la violence, le divorce… mais aussi l’inscription sur un site de rencontre, preuve que les temps changent.
Découvrez le témoignage bouleversant d’une famille presque ordinaire, où les femmes se battent jusqu’au bout pour accéder à une seule chose : le bonheur.
EXTRAIT
Sa mère ne travaillait pas. Quand Christiane s’était mariée, elle était restée à la maison puis s’était occupée de ses enfants à plein temps. Sa grand-mère paternelle habitait près de Paimpol et la famille allait souvent la voir quand son père rentrait de ses longs voyages : travaillant sur un pétrolier, il s’absentait à peu près six mois pour revenir trois mois à la maison. Quand il partait, Marie avait l’impression qu’il n’allait jamais revenir et quand il était là, il restait indifférent. Jamais il ne regardait les carnets scolaires, ne demandait à ses enfants comment s’était passée la journée. Marie voyait son père désœuvré, ne prenant aucune décision ni aucun avis concernant la vie quotidienne. Il s’en allait alors toute la journée se promener dans Paris ou ailleurs, rendait visite aux collègues travaillant dans les bureaux de sa compagnie maritime. Il revenait le soir content de sa journée mais reprenait bien vite son masque d’indifférence, muet et statique, ailleurs…
Sa mère restait seul maître à bord du vaisseau familial. Christiane et Yves ne s’entendaient déjà plus.
Marie est née un après-midi pluvieux, le cordon ombilical autour du cou. La peur passée, elle sera délivrée d’un coup de ciseau qui lui laissera une marque indélébile sur la peau. Sa mère, Christiane, ne désirait pas cet enfant, prisonnière d’un mariage ennuyeux, et déjà maman d’une fille à qui elle donnait tout son amour. Leur relation sera pourtant fusionnelle, bien qu’orageuse.
Christiane s’emporte facilement, jette tout ce qui passe à sa portée, et en veut à la famille qu’elle a construite d’être la cause de son malheur. A côté, Marie grandit, étudie, trouve un travail, se marie… La vie entrecoupée de drames et d’instants de joie, elle connaîtra l’adoption, le deuil, la violence, le divorce… mais aussi l’inscription sur un site de rencontre, preuve que les temps changent.
Découvrez le témoignage bouleversant d’une famille presque ordinaire, où les femmes se battent jusqu’au bout pour accéder à une seule chose : le bonheur.
EXTRAIT
Sa mère ne travaillait pas. Quand Christiane s’était mariée, elle était restée à la maison puis s’était occupée de ses enfants à plein temps. Sa grand-mère paternelle habitait près de Paimpol et la famille allait souvent la voir quand son père rentrait de ses longs voyages : travaillant sur un pétrolier, il s’absentait à peu près six mois pour revenir trois mois à la maison. Quand il partait, Marie avait l’impression qu’il n’allait jamais revenir et quand il était là, il restait indifférent. Jamais il ne regardait les carnets scolaires, ne demandait à ses enfants comment s’était passée la journée. Marie voyait son père désœuvré, ne prenant aucune décision ni aucun avis concernant la vie quotidienne. Il s’en allait alors toute la journée se promener dans Paris ou ailleurs, rendait visite aux collègues travaillant dans les bureaux de sa compagnie maritime. Il revenait le soir content de sa journée mais reprenait bien vite son masque d’indifférence, muet et statique, ailleurs…
Sa mère restait seul maître à bord du vaisseau familial. Christiane et Yves ne s’entendaient déjà plus.