La Bête Humaine (Les Rougon-Macquart: Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire #17) e-bog
Jacques Lantier est un conducteur de train, amoureux de sa locomotive Lison comme d'une maîtresse.C'est aussi le fils de Gervaise dans « l'Assommoir » et l'héritier d'une lignée maudite. Les femmes attisent chez Jacques des pulsions violentes et des envies meurtrières. Quand il s'éprend pour la jeune et douce Sévérine, Jacques espère pouvoir dompter la bête qui sommeille en lui.
Dix-septième volume des « Rougon-Macquart », « La Bête Humaine » est un voyage infernal le long d'une ligne de chemin de fer. Zola dresse la fresque d'un homme tourmenté par l'amour et sa condition, et où la démence côtoie le crime.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant…) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse…!»