Vérité (Les Quatre Évangiles #3) e-bog
Dans l'école laïque de Jonville un enfant a été violé et tué. Simon, un instituteur juif, est accusé puis condamné. Son collègue Marc Froment lutte à ses côtés pour rétablir la vérité. Mais l'ensemble du clergé truque les preuves, influence la justice, et ment pour discréditer les écoles laïques et pour protéger le vrai criminel, un frère des écoles chrétiennes.
Troisième de la série inachevée de Zola « Les Quatre Évangiles », rédigé lors de la séparation de l'Église et de l'État, « Vérité » illustre le combat entre laïcité et religion. Paru au lendemain de la mort de l'auteur dans L'Aurore, Zola s'impose en défenseur d'une minorité injustement persécutée.
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain considéré comme le plus lu et traduit du monde. Fils d’un ingénieur, il passe sa jeunesse à Aix-en-Provence. Son père meurt alors que Zola n’a que sept ans. Sa mère est en difficulté financière, et Zola est privé d’études. Il échoue deux fois le bac de français, et cherche du travail pour pallier au problème d’argent. Il obtient un poste de commis chez Hachette après une série de métiers déplaisants. Zola grimpe les échelons et devient en 1860 responsable de la publicité au sein d’Hachette. Grâce à cette situation, il se noue d’amitié avec des écrivains contemporains (Flaubert, Alphonse Daudet, Huysmans, Maupassant…) En 1867, il publie «Thérèse Raquin», un roman naturaliste qui fait scandale dans la presse. Cependant, il continue sur sa lancée et publie une grande quantité de romans naturalistes, avec entre autres les «Rougon-Macquart». Il s’impose ainsi en maître du naturalisme littéraire. À compter de la publication de «l'Assommoir», ses publications prennent de l’ampleur au sein du monde littéraire. Alors qu’il s’achète une villa à Médan, il publie avec Guy de Maupassant, J.-K. Huysmans, Henry Céard, Léon Hennique et Paul Alexis «Les Soirées de Médan». Zola est aussi connu pour avoir lutter contre l’antisémitisme: Le 13 janvier 1898, il publie une lettre ouverte dans le journal l'Aurore de Georges Clemenceau, intitulée «J'accuse…!»