Chronos ou c'est dans les détails que se cache le diable e-bog
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Un dossier compromettant refait surface après la vente d'une propriété sur les hauteurs de Lyon...Gonzague de Villemarchand, alias le « Major Thompson », vient d’acquérir une maison de maître « Les Florets » sur les hauteurs de Lyon. Il fait une étrange découverte dans une des caves de ses dépendances ; un dossier compromettant pour l’industriel qui vient de lui vendre cette demeure… Sa conscie...
E-bog
54,41 DKK
Forlag
Le Lys Bleu Editions
Udgivet
22 juli 2019
Genrer
Crime and mystery fiction
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782851138255
Un dossier compromettant refait surface après la vente d'une propriété sur les hauteurs de Lyon...
Gonzague de Villemarchand, alias le « Major Thompson », vient d’acquérir une maison de maître « Les Florets » sur les hauteurs de Lyon. Il fait une étrange découverte dans une des caves de ses dépendances ; un dossier compromettant pour l’industriel qui vient de lui vendre cette demeure… Sa conscience interpellée, il s’en ouvre à ses amis : Eleftherios de Corfou, professeur de médecine, Marius Beljean, gérant d’une société artisanale et Maurice Béguin, artiste peintre et retraité.
Chaque année, au mois de juin, depuis dix ans, accompagnés de leurs épouses, tous se réunissent plusieurs jours chez Marius et Léna Beljean en Provence, dans un lieu paradisiaque, qui abrite la « Bastide Rouge » sous l’ombre protectrice de Chronos, chêne géant et séculaire… Ils viennent là pour lâcher prise, et s’affranchir des adversités de la vie le temps des vacances… La magnificence de la nature au mois de juin, la musique, la médecine, le suspens se mêlent à des fresques de vie et donnent naissance à un polar inattendu et surprenant…
La conscience de Gonzague de Villemarchand est tiraillée. Lorsqu'il se confie à ses amis pendant les vacances, le repos tant attendu fait vite place à un polar aux multiples rebondissements !
EXTRAIT
Gonzague parlait sans condescendance, mais avec la sincérité décalée de ces personnages appartenant encore à un autre monde…
S’étonnant d’un tel courrier, Emma reprit :
— Que de mystères cet homme entretient ! Et puis t’adresser un courrier postal, n’est-ce pas curieux ? Il ne peut pas t’envoyer un texto comme tout le monde maintenant !
— Non, vois-tu, il appartient comme moi à ces gens sûrement un peu rétrogrades, j’en conviens, mais qui préfèrent écrire avec de l’encre et une feuille de papier, pesant chaque mot, chaque phrase, leur donnant leur véritable sens, et ce, sans aucune faute d’orthographe et de grammaire… Et il est vrai, ma chérie, sans vouloir te faire offense, que la grammaire et l’orthographe sont pour toi des valeurs étrangères…
— Pour en revenir à ce monsieur Peltain, je l’ai rencontré lors de ma première visite des « Florets ». Pour pouvoir répondre à mes questions, l’agent immobilier, à la demande de mon vendeur, le Dr Offsherman, était accompagné de cet homme. Détenteur des secrets de cette demeure, de ses jardins, et ses belles annexes, il a régné sur ce paradis en ville pendant plus de quarante ans, faisant certainement partie de la garde prétorienne de la famille Offsherman…
Il m’a fait découvrir la maison, les jardins, avec force détails et précisions historiques et culturelles, dignes d’un conservateur de musée !
Cet homme est remarquablement instruit en littérature et histoire de l’art. Je le soupçonne d’être versé aussi en sciences, ce qui ne serait pas étonnant, vu l’entretien, que nous aurons demain…
— Pour changer de sujet, dit Emma un peu irritée, voici le retour du marché qui s’annonce, j’entends la voiture.
L’assistance se gaussait déjà et pariait sur les commentaires et divers comptes-rendus qui très souvent marquèrent leurs annales. Cette fois-là, ce fut une perle que Maurice offrit… Chargé par Léna, de récupérer des gigots d’agneau commandés la veille dans une boucherie sur la route de leurs emplettes, il ne manqua pas de faire part de son point de vue sur la qualité de la bouchère :
— Voyez-vous les amis, même parée à l’ail, comme ses gigots, de cette bouchère je n’en voudrais pour rien au monde !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après une carrière de trente ans dans l’industrie pharmaceutique, Hélène Martinot livre ici son premier roman. Elle nous convie à un voyage poétique entre la Provence de Barjavel et de Giono, et au fil de ses lignes dans une intrigue policière haletante.
Gonzague de Villemarchand, alias le « Major Thompson », vient d’acquérir une maison de maître « Les Florets » sur les hauteurs de Lyon. Il fait une étrange découverte dans une des caves de ses dépendances ; un dossier compromettant pour l’industriel qui vient de lui vendre cette demeure… Sa conscience interpellée, il s’en ouvre à ses amis : Eleftherios de Corfou, professeur de médecine, Marius Beljean, gérant d’une société artisanale et Maurice Béguin, artiste peintre et retraité.
Chaque année, au mois de juin, depuis dix ans, accompagnés de leurs épouses, tous se réunissent plusieurs jours chez Marius et Léna Beljean en Provence, dans un lieu paradisiaque, qui abrite la « Bastide Rouge » sous l’ombre protectrice de Chronos, chêne géant et séculaire… Ils viennent là pour lâcher prise, et s’affranchir des adversités de la vie le temps des vacances… La magnificence de la nature au mois de juin, la musique, la médecine, le suspens se mêlent à des fresques de vie et donnent naissance à un polar inattendu et surprenant…
La conscience de Gonzague de Villemarchand est tiraillée. Lorsqu'il se confie à ses amis pendant les vacances, le repos tant attendu fait vite place à un polar aux multiples rebondissements !
EXTRAIT
Gonzague parlait sans condescendance, mais avec la sincérité décalée de ces personnages appartenant encore à un autre monde…
S’étonnant d’un tel courrier, Emma reprit :
— Que de mystères cet homme entretient ! Et puis t’adresser un courrier postal, n’est-ce pas curieux ? Il ne peut pas t’envoyer un texto comme tout le monde maintenant !
— Non, vois-tu, il appartient comme moi à ces gens sûrement un peu rétrogrades, j’en conviens, mais qui préfèrent écrire avec de l’encre et une feuille de papier, pesant chaque mot, chaque phrase, leur donnant leur véritable sens, et ce, sans aucune faute d’orthographe et de grammaire… Et il est vrai, ma chérie, sans vouloir te faire offense, que la grammaire et l’orthographe sont pour toi des valeurs étrangères…
— Pour en revenir à ce monsieur Peltain, je l’ai rencontré lors de ma première visite des « Florets ». Pour pouvoir répondre à mes questions, l’agent immobilier, à la demande de mon vendeur, le Dr Offsherman, était accompagné de cet homme. Détenteur des secrets de cette demeure, de ses jardins, et ses belles annexes, il a régné sur ce paradis en ville pendant plus de quarante ans, faisant certainement partie de la garde prétorienne de la famille Offsherman…
Il m’a fait découvrir la maison, les jardins, avec force détails et précisions historiques et culturelles, dignes d’un conservateur de musée !
Cet homme est remarquablement instruit en littérature et histoire de l’art. Je le soupçonne d’être versé aussi en sciences, ce qui ne serait pas étonnant, vu l’entretien, que nous aurons demain…
— Pour changer de sujet, dit Emma un peu irritée, voici le retour du marché qui s’annonce, j’entends la voiture.
L’assistance se gaussait déjà et pariait sur les commentaires et divers comptes-rendus qui très souvent marquèrent leurs annales. Cette fois-là, ce fut une perle que Maurice offrit… Chargé par Léna, de récupérer des gigots d’agneau commandés la veille dans une boucherie sur la route de leurs emplettes, il ne manqua pas de faire part de son point de vue sur la qualité de la bouchère :
— Voyez-vous les amis, même parée à l’ail, comme ses gigots, de cette bouchère je n’en voudrais pour rien au monde !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après une carrière de trente ans dans l’industrie pharmaceutique, Hélène Martinot livre ici son premier roman. Elle nous convie à un voyage poétique entre la Provence de Barjavel et de Giono, et au fil de ses lignes dans une intrigue policière haletante.