Demain c'est dimanche e-bog
65,85 DKK
(inkl. moms 82,31 DKK)
Il arrive qu'un cadavre puisse en cacher un autre...Entre Touraine et Poitou, comme partout, il arrive qu’un train puisse en cacher un autre. Par contre, dans ce coin de France qui a vu naître le sage Descartes, personnage ici sollicité, il arrive aussi, et c’est nettement moins banal, que l’imprévu s’invite. Et qu’un modeste cadavre puisse en cacher un autre. Un bien tordu ! Les turpitudes n’o...
E-bog
65,85 DKK
Forlag
Geste Editions
Udgivet
2 januar 2019
Genrer
Crime and mystery fiction
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9791035302856
Il arrive qu'un cadavre puisse en cacher un autre...
Entre Touraine et Poitou, comme partout, il arrive qu’un train puisse en cacher un autre. Par contre, dans ce coin de France qui a vu naître le sage Descartes, personnage ici sollicité, il arrive aussi, et c’est nettement moins banal, que l’imprévu s’invite. Et qu’un modeste cadavre puisse en cacher un autre. Un bien tordu ! Les turpitudes n’ont pas de patrie…
Plongez dans ce polar surprenant et découvez le coin de France qui a vu naître Descartes !
EXTRAIT
— Oublié ! On va dire que Nestor et l’autre vont se régaler avec le produit de ma patience et qu’on se contentera de ta volaille. Au fait, où en es-tu avec ta momie sauvée des eaux ?
Sans attendre ma réponse, Skripznicer s’était lancé dans le récit du roman qu’il venait d’entreprendre, un gros chantier qui lui donnait bien des satisfactions. Il m’en cita, de tête, les premières lignes. L’affaire semblait prometteuse. Mais je connais mon Skripznicer. Il s’essouffle aussi vite qu’il s’enthousiasme et qu’il a de l’imagination. J’ai beau lui recommander persévérance et travail régulier, il se lasse et se jure sans talent.
— Aucun talent ! Aucun style ! De la merde ! J’écris de la merde ! C’est pas pour moi la littérature ! Il faut se rendre à l’évidence… Il y a ceux qui écrivent et ceux qui lisent. C’est pas les mêmes !
Tous mes raisonnements, mes exemples judicieux, viennent buter contre son désespoir de créateur frustré.
Rocco et Nestor bondirent de joie.
— Tu t’occupes du feu dans la cheminée ? Tu n’as pratiquement plus qu’à craquer l’allumette. Je me débrouille avec le reste.
— Et quels légumes ?
— Pommes de terre sous la cendre avec une noix de beurre. Ou de crème. Chèvre et pommes de mon verger, café et digestif à volonté. Satisfait ?
— Pour un petit repas improvisé, « ça peut le faire », comme disent nos jeunes en révolte. Tu n’as pas répondu à mon interrogation sur la substitution de cadavres : vous recherchez une désespérée et vous tombez sur un marin breton ! Ça ferait une nouvelle épatante !
— Je croyais ta question strictement formelle, la simple manifestation de politesse d’un véto originaire du xie, implanté dans la Vienne avec ses cauchemars pour tout bagage.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre D’Ovidio entre dans l’enseignement en 1972, tout en continuant des études sanctionnées par une Maîtrise d’Histoire en 1974, un Capes Histoire-Géographie en 1976, un D.E.A Histoire de l’Art en 1977.
Il a publié des romans aux éditions Phébus, dont une trilogie de polars sur le Poitou où il s’est installé depuis la fin des années 1990. Pierre D’Ovidio commence, en 2011, pour la collection «Grands détectives» des éditions 10-18, une série d’enquêtes dans le Paris de l’après Seconde Guerre mondiale. Il habite à Saint-Rémy-sur-Creuse (86).
Entre Touraine et Poitou, comme partout, il arrive qu’un train puisse en cacher un autre. Par contre, dans ce coin de France qui a vu naître le sage Descartes, personnage ici sollicité, il arrive aussi, et c’est nettement moins banal, que l’imprévu s’invite. Et qu’un modeste cadavre puisse en cacher un autre. Un bien tordu ! Les turpitudes n’ont pas de patrie…
Plongez dans ce polar surprenant et découvez le coin de France qui a vu naître Descartes !
EXTRAIT
— Oublié ! On va dire que Nestor et l’autre vont se régaler avec le produit de ma patience et qu’on se contentera de ta volaille. Au fait, où en es-tu avec ta momie sauvée des eaux ?
Sans attendre ma réponse, Skripznicer s’était lancé dans le récit du roman qu’il venait d’entreprendre, un gros chantier qui lui donnait bien des satisfactions. Il m’en cita, de tête, les premières lignes. L’affaire semblait prometteuse. Mais je connais mon Skripznicer. Il s’essouffle aussi vite qu’il s’enthousiasme et qu’il a de l’imagination. J’ai beau lui recommander persévérance et travail régulier, il se lasse et se jure sans talent.
— Aucun talent ! Aucun style ! De la merde ! J’écris de la merde ! C’est pas pour moi la littérature ! Il faut se rendre à l’évidence… Il y a ceux qui écrivent et ceux qui lisent. C’est pas les mêmes !
Tous mes raisonnements, mes exemples judicieux, viennent buter contre son désespoir de créateur frustré.
Rocco et Nestor bondirent de joie.
— Tu t’occupes du feu dans la cheminée ? Tu n’as pratiquement plus qu’à craquer l’allumette. Je me débrouille avec le reste.
— Et quels légumes ?
— Pommes de terre sous la cendre avec une noix de beurre. Ou de crème. Chèvre et pommes de mon verger, café et digestif à volonté. Satisfait ?
— Pour un petit repas improvisé, « ça peut le faire », comme disent nos jeunes en révolte. Tu n’as pas répondu à mon interrogation sur la substitution de cadavres : vous recherchez une désespérée et vous tombez sur un marin breton ! Ça ferait une nouvelle épatante !
— Je croyais ta question strictement formelle, la simple manifestation de politesse d’un véto originaire du xie, implanté dans la Vienne avec ses cauchemars pour tout bagage.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Pierre D’Ovidio entre dans l’enseignement en 1972, tout en continuant des études sanctionnées par une Maîtrise d’Histoire en 1974, un Capes Histoire-Géographie en 1976, un D.E.A Histoire de l’Art en 1977.
Il a publié des romans aux éditions Phébus, dont une trilogie de polars sur le Poitou où il s’est installé depuis la fin des années 1990. Pierre D’Ovidio commence, en 2011, pour la collection «Grands détectives» des éditions 10-18, une série d’enquêtes dans le Paris de l’après Seconde Guerre mondiale. Il habite à Saint-Rémy-sur-Creuse (86).