Je penserai toujours à vous e-bog
54,41 DKK
(inkl. moms 68,01 DKK)
Le 20 avril 2015, dans la campagne nantaise, une femme en apparence épanouie est retrouvée morte à quelques pas de son domicile. Qui est l'auteur de ce drame ? Quel était son motif ?Audrey Bonnet, médecin généraliste dans la campagne nantaise, est retrouvée morte en lisière d’une forêt, non loin de son domicile, le 20 avril 2015. Elle avait tout pour être épanouie : un mariage heureux, Maëlle s...
E-bog
54,41 DKK
Forlag
Le Lys Bleu Editions
Udgivet
12 juni 2019
Genrer
Crime and mystery fiction
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782851135834
Le 20 avril 2015, dans la campagne nantaise, une femme en apparence épanouie est retrouvée morte à quelques pas de son domicile. Qui est l'auteur de ce drame ? Quel était son motif ?
Audrey Bonnet, médecin généraliste dans la campagne nantaise, est retrouvée morte en lisière d’une forêt, non loin de son domicile, le 20 avril 2015. Elle avait tout pour être épanouie : un mariage heureux, Maëlle sa petite fille adorée et une installation professionnelle exceptionnelle. Elle était jeune, dynamique dans son activité avec une patientèle qui s’accroissait rapidement. Elle était aimée par l’ensemble de ses patients. Qui a bien pu briser cette vie ? Pour quelle raison ?
Au travers des regards croisés d’Audrey, de Paul, son mari, et de Laurent, son associé, seront retracées les deux dernières années de la vie de la jeune femme ponctuées de bonheur, de réussite, de doutes et de peurs. Les non-dits, les secrets et les erreurs conduiront progressivement et inévitablement à sa disparition.
Ce drame familial et psychologique retrace, sous différents points de vue, les deux dernières années de cette jeune femme aimée de tous. Une vie emplie de bonheur et de réussite, mais aussi de doutes, de peurs, de non-dits, de secrets et d'erreurs...
EXTRAIT
Je m’apprête maintenant à fermer le dernier carton, non sans un poids sur le cœur. J’ai l’impression de l’enterrer une deuxième fois. Je tremble, des secousses m’agitent, je suis fébrile. Je ne me contrôle pas. Même si ce n’est pas la première fois ces dernières semaines, je ne m’y habitue tout de même pas. Ce mal est violent, il agresse mon corps, j’ai l’impression à chaque fois d’être dépossédé de la maîtrise de mes gestes. Le rouleau de scotch que j’avais dans les mains s’échappe et roule sous le lit. Je m’accroupis pour voir où il a atterri. Il fait sombre dessous mais je parviens à apercevoir une forme dépasser d’une latte en bois. C’est fin mais du bout du lit je ne peux deviner à quoi elle correspond. Je fais le tour et m’accroupis à nouveau. C’est un carnet. Je ne savais pas qu’Audrey tenait un journal. Mais on parle bien de journal intime, ça veut bien dire qu’on ne le partage qu’avec soi. Un sentiment étrange s’empare de moi. Il y a à la fois de la curiosité, savoir ce qu’elle pouvait y écrire, de la peur de découvrir une partie d’elle qui m’était inconnue, cachée et qu’elle aurait souhaité garder secrète et une grande appréhension de la revoir renaître devant moi pour qu’elle meure et m’abandonne à nouveau.
Je ne suis pas prêt pour aujourd’hui. Il y a déjà eu tant d’émotion ce matin. Je décide de le mettre de côté pour le moment afin de terminer la tâche que je m’étais fixée ce matin. Je descends un par un tous les cartons dans le sous-sol, en les marquant de la lettre A et je remonte dans la chambre vidée à présent d’un morceau de ma vie, d’une partie de mon être. Il n’y a plus que sur le lit, sur notre lit conjugal ce petit carnet, cet objet que je n’aurais jamais dû avoir en ma possession, sur lequel elle ne voulait pas que je tombe. Je sais qu’il peut changer et désorienter mon existence, mes souvenirs. Parfois, de simples bouts de papier nous font découvrir la face cachée de nos proches, leur vision totalement opposée à ce que l’on imaginait, mais peuvent aussi nous aider à trouver une certaine vérité, à nous remettre dans le droit chemin.
Je ne devrais pas le lire. Je sais que ce n’est pas bien, je viole une partie de la vie d’Audrey mais je ne peux résister à la revoir, à la redécouvrir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1982 en région Parisienne, Mathieu Artifoni décide de s’installer à Nantes après des années d’études à Paris où il exerce la profession de médecin au CHU depuis plus de 5 ans. Ce n’est que tardivement et récemment qu’il a trouvé dans l’écriture une passion et un exutoire.
Audrey Bonnet, médecin généraliste dans la campagne nantaise, est retrouvée morte en lisière d’une forêt, non loin de son domicile, le 20 avril 2015. Elle avait tout pour être épanouie : un mariage heureux, Maëlle sa petite fille adorée et une installation professionnelle exceptionnelle. Elle était jeune, dynamique dans son activité avec une patientèle qui s’accroissait rapidement. Elle était aimée par l’ensemble de ses patients. Qui a bien pu briser cette vie ? Pour quelle raison ?
Au travers des regards croisés d’Audrey, de Paul, son mari, et de Laurent, son associé, seront retracées les deux dernières années de la vie de la jeune femme ponctuées de bonheur, de réussite, de doutes et de peurs. Les non-dits, les secrets et les erreurs conduiront progressivement et inévitablement à sa disparition.
Ce drame familial et psychologique retrace, sous différents points de vue, les deux dernières années de cette jeune femme aimée de tous. Une vie emplie de bonheur et de réussite, mais aussi de doutes, de peurs, de non-dits, de secrets et d'erreurs...
EXTRAIT
Je m’apprête maintenant à fermer le dernier carton, non sans un poids sur le cœur. J’ai l’impression de l’enterrer une deuxième fois. Je tremble, des secousses m’agitent, je suis fébrile. Je ne me contrôle pas. Même si ce n’est pas la première fois ces dernières semaines, je ne m’y habitue tout de même pas. Ce mal est violent, il agresse mon corps, j’ai l’impression à chaque fois d’être dépossédé de la maîtrise de mes gestes. Le rouleau de scotch que j’avais dans les mains s’échappe et roule sous le lit. Je m’accroupis pour voir où il a atterri. Il fait sombre dessous mais je parviens à apercevoir une forme dépasser d’une latte en bois. C’est fin mais du bout du lit je ne peux deviner à quoi elle correspond. Je fais le tour et m’accroupis à nouveau. C’est un carnet. Je ne savais pas qu’Audrey tenait un journal. Mais on parle bien de journal intime, ça veut bien dire qu’on ne le partage qu’avec soi. Un sentiment étrange s’empare de moi. Il y a à la fois de la curiosité, savoir ce qu’elle pouvait y écrire, de la peur de découvrir une partie d’elle qui m’était inconnue, cachée et qu’elle aurait souhaité garder secrète et une grande appréhension de la revoir renaître devant moi pour qu’elle meure et m’abandonne à nouveau.
Je ne suis pas prêt pour aujourd’hui. Il y a déjà eu tant d’émotion ce matin. Je décide de le mettre de côté pour le moment afin de terminer la tâche que je m’étais fixée ce matin. Je descends un par un tous les cartons dans le sous-sol, en les marquant de la lettre A et je remonte dans la chambre vidée à présent d’un morceau de ma vie, d’une partie de mon être. Il n’y a plus que sur le lit, sur notre lit conjugal ce petit carnet, cet objet que je n’aurais jamais dû avoir en ma possession, sur lequel elle ne voulait pas que je tombe. Je sais qu’il peut changer et désorienter mon existence, mes souvenirs. Parfois, de simples bouts de papier nous font découvrir la face cachée de nos proches, leur vision totalement opposée à ce que l’on imaginait, mais peuvent aussi nous aider à trouver une certaine vérité, à nous remettre dans le droit chemin.
Je ne devrais pas le lire. Je sais que ce n’est pas bien, je viole une partie de la vie d’Audrey mais je ne peux résister à la revoir, à la redécouvrir.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Né en 1982 en région Parisienne, Mathieu Artifoni décide de s’installer à Nantes après des années d’études à Paris où il exerce la profession de médecin au CHU depuis plus de 5 ans. Ce n’est que tardivement et récemment qu’il a trouvé dans l’écriture une passion et un exutoire.