La convergence des parallèles e-bog
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Deux policiers insolites enquêtent sur des morts horrifiantes et mystérieuses !Plusieurs meurtres particulièrement sanglants, des victimes sans relations apparentes les unes avec les autres, une enquête conduite par deux policiers : l'inspecteur Chaivalme, atteint de troubles de la personnalité ; le divisionnaire Tischenez, vrai ripou ou faux flic selon les versions de sa propre histoire. Et un...
E-bog
27,55 DKK
Forlag
Publishroom
Udgivet
15 august 2019
Genrer
Crime and mystery fiction
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9791023612677
Deux policiers insolites enquêtent sur des morts horrifiantes et mystérieuses !
Plusieurs meurtres particulièrement sanglants, des victimes sans relations apparentes les unes avec les autres, une enquête conduite par deux policiers : l'inspecteur Chaivalme, atteint de troubles de la personnalité ; le divisionnaire Tischenez, vrai ripou ou faux flic selon les versions de sa propre histoire. Et une galerie de portraits de personnages étranges tels qu’une adepte du spiritisme admiratrice d’Allan Kardec, un descendant d’une secte satanique sévissant au 12e siècle ayant inspiré Heinrich Himmler lors la création de l’Ordre noir SS, un idéaliste menant une vie phalanstérienne selon les principes de Charles Fourier…
Découvrez une série de personnages excentriques liés à des meurtres des plus inquiétants, avec ce roman policier étonnant et plein de suspense !
EXTRAIT
Intérieurement Frédéric Tischenez était en ébullition, car les conclusions de son subordonné se rapprochaient fort des siennes, mais il ne voulait pas admettre que le jeune inspecteur ait pu aboutir à un tel résultat. Aussi, ne lui avait-il pas dit ce qu’il pensait réellement et avait tenté de lui prouver que finalement les indices dont il disposait étaient insuffisants pour se forger une opinion. Pour ce qui était du sel sur le cadavre, Tischenez avait tout simplement goûté la poudre éparse sur le pyjama de Georges Quilat pour en déterminer la nature. Rien ne l’écœurait. Nicolas Chaivalme et son chef retrouvèrent le légiste sur le trottoir :
–Alors toubib ? demanda Tischenez.
–Très méchante blessure, le bas-ventre a été ouvert sur vingt-cinq centimètres environ et la profondeur de la plaie, de l’ordre de huit centimètres. La mort n’a pas été instantanée et le malheureux a dû souffrir atrocement. Je situerai l’évènement entre deux et quatre heures du matin.
–Docteur, demanda Chaivalme, faut-il une grande force pour provoquer une telle blessure ?
–Une très grande force, peut-être pas, mais une volonté farouche de faire une telle ouverture dans le ventre, c’est évident. Le coup de couteau porté initialement était suffisant pour entraîner la mort. Il a fallu ensuite une froide détermination pour éventrer complètement la victime. Ce genre de plaie me rappelle ce que j’ai pu étudier sur les éventrations rituelles que s’infligent les Japonais lorsqu’ils font harakiri ou seppuku. C’est tout à fait comparable.
–Vous admettez donc qu’il ait pu se suicider ? poursuivit Chaivalme.
–Ça pourrait être possible, mais certains détails me laissent penser que les choses ne se sont pas déroulées ainsi. Ce sont des détails techniques. La blessure de cet homme est trop large et trop profonde pour qu’il ait pu se mutiler lui-même. En effet, après le premier coup de couteau à gauche du nombril, il n’aurait jamais eu assez de force pour continuer à s’ouvrir le ventre de la sorte.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Ferrand - L’auteur réside à Montpellier où il a œuvré dans le domaine de la sécurité informatique. Quel lien avec le roman noir ? C’est le mystère de l’écriture, de la convergence improbable d’un univers cartésien et d’un monde onirique.
Plusieurs meurtres particulièrement sanglants, des victimes sans relations apparentes les unes avec les autres, une enquête conduite par deux policiers : l'inspecteur Chaivalme, atteint de troubles de la personnalité ; le divisionnaire Tischenez, vrai ripou ou faux flic selon les versions de sa propre histoire. Et une galerie de portraits de personnages étranges tels qu’une adepte du spiritisme admiratrice d’Allan Kardec, un descendant d’une secte satanique sévissant au 12e siècle ayant inspiré Heinrich Himmler lors la création de l’Ordre noir SS, un idéaliste menant une vie phalanstérienne selon les principes de Charles Fourier…
Découvrez une série de personnages excentriques liés à des meurtres des plus inquiétants, avec ce roman policier étonnant et plein de suspense !
EXTRAIT
Intérieurement Frédéric Tischenez était en ébullition, car les conclusions de son subordonné se rapprochaient fort des siennes, mais il ne voulait pas admettre que le jeune inspecteur ait pu aboutir à un tel résultat. Aussi, ne lui avait-il pas dit ce qu’il pensait réellement et avait tenté de lui prouver que finalement les indices dont il disposait étaient insuffisants pour se forger une opinion. Pour ce qui était du sel sur le cadavre, Tischenez avait tout simplement goûté la poudre éparse sur le pyjama de Georges Quilat pour en déterminer la nature. Rien ne l’écœurait. Nicolas Chaivalme et son chef retrouvèrent le légiste sur le trottoir :
–Alors toubib ? demanda Tischenez.
–Très méchante blessure, le bas-ventre a été ouvert sur vingt-cinq centimètres environ et la profondeur de la plaie, de l’ordre de huit centimètres. La mort n’a pas été instantanée et le malheureux a dû souffrir atrocement. Je situerai l’évènement entre deux et quatre heures du matin.
–Docteur, demanda Chaivalme, faut-il une grande force pour provoquer une telle blessure ?
–Une très grande force, peut-être pas, mais une volonté farouche de faire une telle ouverture dans le ventre, c’est évident. Le coup de couteau porté initialement était suffisant pour entraîner la mort. Il a fallu ensuite une froide détermination pour éventrer complètement la victime. Ce genre de plaie me rappelle ce que j’ai pu étudier sur les éventrations rituelles que s’infligent les Japonais lorsqu’ils font harakiri ou seppuku. C’est tout à fait comparable.
–Vous admettez donc qu’il ait pu se suicider ? poursuivit Chaivalme.
–Ça pourrait être possible, mais certains détails me laissent penser que les choses ne se sont pas déroulées ainsi. Ce sont des détails techniques. La blessure de cet homme est trop large et trop profonde pour qu’il ait pu se mutiler lui-même. En effet, après le premier coup de couteau à gauche du nombril, il n’aurait jamais eu assez de force pour continuer à s’ouvrir le ventre de la sorte.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Christian Ferrand - L’auteur réside à Montpellier où il a œuvré dans le domaine de la sécurité informatique. Quel lien avec le roman noir ? C’est le mystère de l’écriture, de la convergence improbable d’un univers cartésien et d’un monde onirique.