Le festin de l'aube e-bog
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Le lieutenant Boukinda, bouleversé par un accident tragique dont il est un dommage collatéral, est bien décidé à en savoir plus sur ce décès suspect...En pleine nuit et sous une pluie tropicale, une femme surgie de nulle part vient se jeter sous les roues de la voiture du lieutenant Boukinda. Bouleversé par ce tragique accident, il veut savoir d’où sort cette inconnue, d’autant que son décès se...
E-bog
65,85 DKK
Forlag
Jigal
Udgivet
15 oktober 2018
Genrer
Thriller / suspense fiction
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782377220489
Le lieutenant Boukinda, bouleversé par un accident tragique dont il est un dommage collatéral, est bien décidé à en savoir plus sur ce décès suspect...
En pleine nuit et sous une pluie tropicale, une femme surgie de nulle part vient se jeter sous les roues de la voiture du lieutenant Boukinda. Bouleversé par ce tragique accident, il veut savoir d’où sort cette inconnue, d’autant que son décès semble suspect… Au même moment, à quelques kilomètres de là, plusieurs individus pénètrent dans un camp militaire et s’emparent de nombreuses armes et d’un stock d’explosifs. Plus tard, c’est dans une ville en ébullition, gangrénée par la violence et la pauvreté, qu’un braquage sanglant transforme le quartier en zone de guerre… Les forces de sécurité, en alerte maximum, sont à la recherche de truands visiblement déterminés. Et c’est tout à fait par hasard que ces deux affaires, apparemment sans aucun rapport, vont se télescoper et révéler un terrible complot… Sur fond de haine, de repli identitaire et de crise électorale, flics et gendarmes vont alors devoir s’épauler pour tenter de déjouer cette conspiration…
Plongez dans une double enquête haletante au cours de laquelle les divers corps de police et de gendarmerie vont devoir collaborer pour parvenir à désamorcer ces deux affaires.
EXTRAIT
Cette nuit, Koumba avait embarqué Owoula dans son équipée nocturne. Une nuit qui n’allait pas ressembler aux précédentes.
– Ton type semble t’avoir faussé compagnie cette nuit, dit Owoula pour rompre le cou au silence.
Koumba ne broncha pas, guettant le moindre mouvement sur le balcon du second étage. Owoula assécha sa cigarette en trois bouffées, l’écrasa contre la tôle de la portière avant de la jeter dans les buissons. Les deux flics avaient encore planqué une demi-heure de plus avant de voir enfin un homme sortir sur le balcon à l’étage. La silhouette parut familière à Koumba.
C’était lui.
Le type, vêtu d’un jean et d’une chemise blanche à manches longues, s’accouda à la rambarde. Une cigarette rougeoyait au bout de ses lèvres. La porte s’ouvrit dans son dos. Une silhouette féminine enroulée dans un pagne jusqu’à la taille apparut. « Sûrement sa femme », se dit Koumba.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Dans sa façon de procéder, il est comparé souvent à Henning Mankell qui avec son personnage de Wallander mettait en exergue ses analyses sur son pays, et effectivement il y a de cela. - Fuji, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Janis Otsiemi est entré dans le polar par effraction. Ses romans, il en a puisé la substance dans le chaudron bouillonnant du ghetto dans lequel il a grandi ! Janis Otsiemi n’écrit pas de polars, il écrit des romans historiques contemporains qui racontent l’Afrique, le Gabon, Libreville – un polar à ciel ouvert – et les hommes qui y vivent aujourd’hui… Le « vivant » est au cœur de tous ses polars ! Janis Otsiemi écrit avec ses tripes et l’on peut être certain qu’il est ici chez lui, que les quartiers qu’il décrit, il en a arpenté chaque ruelle boueuse, que ces mauvais garçons, c’étaient (ce sont…) ses amis, que ces galères, il les a lui aussi partagées ! C’est sombre et poisseux comme une nuit africaine. On oscille sans cesse entre cacophonie, tragédie et scènes de la vie ordinaire. Tout va trop vite, déraille, explose en vol… Il y a là une forme de désenchantement, de fatalisme, le tout enrobé d’un humour désabusé. Janis Otsiemi tricote les faits divers, les rumeurs, les fantasmes. Il dissèque au scalpel le monde dans lequel il vit et révèle au grand jour les dissensions d’une société écartelée. La plume est épurée, puissante, désordonnée, atypique. Et ce n’est pas un hasard si on parle souvent de lui comme du James Ellroy africain ! En quelques romans, il est devenu un maître du genre, un des talents les plus remarqués du polar africain actuel. Et c’est aux Éditions Jigal, bien sûr.
En pleine nuit et sous une pluie tropicale, une femme surgie de nulle part vient se jeter sous les roues de la voiture du lieutenant Boukinda. Bouleversé par ce tragique accident, il veut savoir d’où sort cette inconnue, d’autant que son décès semble suspect… Au même moment, à quelques kilomètres de là, plusieurs individus pénètrent dans un camp militaire et s’emparent de nombreuses armes et d’un stock d’explosifs. Plus tard, c’est dans une ville en ébullition, gangrénée par la violence et la pauvreté, qu’un braquage sanglant transforme le quartier en zone de guerre… Les forces de sécurité, en alerte maximum, sont à la recherche de truands visiblement déterminés. Et c’est tout à fait par hasard que ces deux affaires, apparemment sans aucun rapport, vont se télescoper et révéler un terrible complot… Sur fond de haine, de repli identitaire et de crise électorale, flics et gendarmes vont alors devoir s’épauler pour tenter de déjouer cette conspiration…
Plongez dans une double enquête haletante au cours de laquelle les divers corps de police et de gendarmerie vont devoir collaborer pour parvenir à désamorcer ces deux affaires.
EXTRAIT
Cette nuit, Koumba avait embarqué Owoula dans son équipée nocturne. Une nuit qui n’allait pas ressembler aux précédentes.
– Ton type semble t’avoir faussé compagnie cette nuit, dit Owoula pour rompre le cou au silence.
Koumba ne broncha pas, guettant le moindre mouvement sur le balcon du second étage. Owoula assécha sa cigarette en trois bouffées, l’écrasa contre la tôle de la portière avant de la jeter dans les buissons. Les deux flics avaient encore planqué une demi-heure de plus avant de voir enfin un homme sortir sur le balcon à l’étage. La silhouette parut familière à Koumba.
C’était lui.
Le type, vêtu d’un jean et d’une chemise blanche à manches longues, s’accouda à la rambarde. Une cigarette rougeoyait au bout de ses lèvres. La porte s’ouvrit dans son dos. Une silhouette féminine enroulée dans un pagne jusqu’à la taille apparut. « Sûrement sa femme », se dit Koumba.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Dans sa façon de procéder, il est comparé souvent à Henning Mankell qui avec son personnage de Wallander mettait en exergue ses analyses sur son pays, et effectivement il y a de cela. - Fuji, Babelio
À PROPOS DE L'AUTEUR
Janis Otsiemi est entré dans le polar par effraction. Ses romans, il en a puisé la substance dans le chaudron bouillonnant du ghetto dans lequel il a grandi ! Janis Otsiemi n’écrit pas de polars, il écrit des romans historiques contemporains qui racontent l’Afrique, le Gabon, Libreville – un polar à ciel ouvert – et les hommes qui y vivent aujourd’hui… Le « vivant » est au cœur de tous ses polars ! Janis Otsiemi écrit avec ses tripes et l’on peut être certain qu’il est ici chez lui, que les quartiers qu’il décrit, il en a arpenté chaque ruelle boueuse, que ces mauvais garçons, c’étaient (ce sont…) ses amis, que ces galères, il les a lui aussi partagées ! C’est sombre et poisseux comme une nuit africaine. On oscille sans cesse entre cacophonie, tragédie et scènes de la vie ordinaire. Tout va trop vite, déraille, explose en vol… Il y a là une forme de désenchantement, de fatalisme, le tout enrobé d’un humour désabusé. Janis Otsiemi tricote les faits divers, les rumeurs, les fantasmes. Il dissèque au scalpel le monde dans lequel il vit et révèle au grand jour les dissensions d’une société écartelée. La plume est épurée, puissante, désordonnée, atypique. Et ce n’est pas un hasard si on parle souvent de lui comme du James Ellroy africain ! En quelques romans, il est devenu un maître du genre, un des talents les plus remarqués du polar africain actuel. Et c’est aux Éditions Jigal, bien sûr.