Café-pipes (e-bog) af Blaron, Mathieu
Blaron, Mathieu (forfatter)

Café-pipes e-bog

27,55 DKK (inkl. moms 34,44 DKK)
Entre une fusillade, une extraterrestre et une invasion mondiale, on ne sait plus où donner de la tête !Ce jour-là, je buvais tranquillement un kawa en terrasse, quand une fusillade m'est tombée sur le coin du museau. C'est déjà pas banal, mais si j'avais deviné la tournure que ça allait prendre ! Parce que là mon coco, c'est du lourd ! Je vais rencontrer des êtres venus d'ailleurs, mais je t'a...
E-bog 27,55 DKK
Forfattere Blaron, Mathieu (forfatter)
Forlag Publishroom
Udgivet 3 april 2019
Genrer Science fiction
Sprog French
Format epub
Beskyttelse LCP
ISBN 9791023611137
Entre une fusillade, une extraterrestre et une invasion mondiale, on ne sait plus où donner de la tête !

Ce jour-là, je buvais tranquillement un kawa en terrasse, quand une fusillade m'est tombée sur le coin du museau. C'est déjà pas banal, mais si j'avais deviné la tournure que ça allait prendre ! Parce que là mon coco, c'est du lourd ! Je vais rencontrer des êtres venus d'ailleurs, mais je t'assure que ceux-ci ne sont pas piqués des hannetons ! Complètement cinglés, les machins ! Mais malgré tout, il y en a une qui me fera perdre la raison et adhérer à son sombre dessein. Pourquoi ? Parce que je suis resté humain, mes amis...

Des aliens, du sexe, une invasion mondiale, et beaucoup d'humour... Mathieu Blaron signe ici un deuxième roman déjanté, un joyeux bordel à découvrir d'urgence !

EXTRAIT

Je file chez oim prendre une ptiote shower, me remettre un peu de mes émotions, puis enfiler une babiole plus confortable. Je tube au resto pour réserver une table. Après avoir réglé ces menus détails, tout est bueno, il est l’heure d’y aller. J’arpente les couloirs du tromé avec une joie non dissimulée. Une enfilade grande classe dans un endroit hors du commun suivi d’un rencart sympatoche me file la patate ! De plus, l’établissement où nous allons grailler prépare d’excellents petits plats des familles, sans être prout-prout le moins du monde. J’aime manger à la bonne franquette. Les chichis des restos grand luxe m’attristent autant qu’une émission de télé-réalité ! Tout ce cinéma pour avoir dans son assiette deux malheureux morceaux d’on ne sait quoi... C’est vraiment de la guignolade pur jus ! J’ai envie d’en avoir pour mon pognon quand je vais bouffer, et pas d’avoir trois pingouins qui matent chacun de mes faits et gestes, en étant entouré de vieux richards, et manger de la cuisine moléculaire où je ne sais trop quel esbroufe pour vieux con mal embouché !
J’arrive « Chez Raymond ». Raymond, le taulier des lieux, est un bon gaillard d’une soixantaine d’années et d’une centaine de kilos, à la moustache broussailleuse et à l’œil vif. Sympathique et jovial, il sait accueillir dignement les clients tout en supervisant les cuisines d’une main de maître, et de plus, il compose des recettes simples mais de bon goût, qui font la joie de celui qui sait s’aventurer dans cette petite ruelle sombre où se trouve cet établissement atypique, majoritairement composé d’autochtones connaissant les délices que prépare ce brave gazier. J’entre, m’annonce et on me signale que ma dorénavant partenaire poirote de pied ferme en sirotant un kir (bon c’est vrai, je brode un chouïa, mais c’est ma grand-mère couturière qui me l’a appris !). Je l’aperçois, assise, bouquinant un excellent Jean-Christophe Grangé.