Les jours sombres de Marseille e-bog
54,41 DKK
(inkl. moms 68,01 DKK)
Andréa, Résistant, est obligé de quitter Paris pour résister aux Allemands et protéger sa famille.Andréa Parkas, chirurgien reconnu à Paris, opérait ce jour du 3 septembre 1939 lorsqu'une infirmière lui annonce la déclaration de la guerre. La France fut très vite vaincue. À la suite de l'appel du Général de Gaulle, le 18 juin, Andréa, associé à un groupe d'amis, crée un réseau de résistance fac...
E-bog
54,41 DKK
Forlag
Le Lys Bleu Editions
Udgivet
24 juli 2018
Genrer
Historical fiction
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782378772550
Andréa, Résistant, est obligé de quitter Paris pour résister aux Allemands et protéger sa famille.
Andréa Parkas, chirurgien reconnu à Paris, opérait ce jour du 3 septembre 1939 lorsqu'une infirmière lui annonce la déclaration de la guerre. La France fut très vite vaincue. À la suite de l'appel du Général de Gaulle, le 18 juin, Andréa, associé à un groupe d'amis, crée un réseau de résistance face à l'ennemi allemand. Recherché par la Gestapo, il quitte en catastrophe la capitale avec sa famille et atterrit en périphérie de la ville de Marseille. Cependant un membre influent du grand patronat le poursuivra de sa haine pendant et après la fin de la guerre.
Découvrez ce roman de guerre et plongez au cœur d'un groupe de Résistants dans une France occupée par les Allemands !
EXTRAIT
Le prisonnier tourna la tête sans répondre.
— Tu n’as pas de langue ?
En passant, Andréa avait repéré un bidon vide près des cuves de mazout.
— Walter, mets ton arme dans sa bouche.
Walter réussit à ouvrir la bouche et à y mettre le canon.
— Un geste douteux, tu appuies sur la gâchette.
Andréa le remplit le bidon de mazout et retourna en sifflant. Walter retira l’arme de la bouche du prisonnier, qui se demanda pour quoi ce bidon de mazout.
— Ouvre la bouche.
Le prisonnier serra les dents. Andréa prit l’arme des mains de Walter et lui donna un coup de crosse sur le bras, un bruit d’os brisé suivit d’un hurlement dans les combles.
— Voilà tu parles, je te laisse tranquille, tu ne parles pas, le mazout, et je te casse l’autre bras.
Il poursuivit d’une voix plus douce.
— Pourquoi les combles ?
— Nous sommes venus voir où était passé le mec d’hier.
— Tiens c’est drôle, c’était un boche. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse, ouvre sa bouche, s’il refuse, tu lui casses les dents à coup de crosse.
Walter réussit à ouvrir la bouche du prisonnier, dont les yeux les suppliaient. Andréa y fourra un morceau de bois. Walter le bloqua. Andréa mit le bidon au-dessus de la bouche et fit couler, le prisonnier essaya de se dégager. Andréa s’écarta, Walter retira le bois, le prisonnier n’arrêta pas de cracher. Andréa le laissa respirer.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Joseph Conte a fait tous les métiers de mareyeur à restaurateur ou agent immobilier. C'est au début de sa retraite qu'il décide de prendre la plume pour notre plus grand plaisir. Il nous entraîne dans le Marseille des années de guerre entre bravoure, désespoir et amertume.
Andréa Parkas, chirurgien reconnu à Paris, opérait ce jour du 3 septembre 1939 lorsqu'une infirmière lui annonce la déclaration de la guerre. La France fut très vite vaincue. À la suite de l'appel du Général de Gaulle, le 18 juin, Andréa, associé à un groupe d'amis, crée un réseau de résistance face à l'ennemi allemand. Recherché par la Gestapo, il quitte en catastrophe la capitale avec sa famille et atterrit en périphérie de la ville de Marseille. Cependant un membre influent du grand patronat le poursuivra de sa haine pendant et après la fin de la guerre.
Découvrez ce roman de guerre et plongez au cœur d'un groupe de Résistants dans une France occupée par les Allemands !
EXTRAIT
Le prisonnier tourna la tête sans répondre.
— Tu n’as pas de langue ?
En passant, Andréa avait repéré un bidon vide près des cuves de mazout.
— Walter, mets ton arme dans sa bouche.
Walter réussit à ouvrir la bouche et à y mettre le canon.
— Un geste douteux, tu appuies sur la gâchette.
Andréa le remplit le bidon de mazout et retourna en sifflant. Walter retira l’arme de la bouche du prisonnier, qui se demanda pour quoi ce bidon de mazout.
— Ouvre la bouche.
Le prisonnier serra les dents. Andréa prit l’arme des mains de Walter et lui donna un coup de crosse sur le bras, un bruit d’os brisé suivit d’un hurlement dans les combles.
— Voilà tu parles, je te laisse tranquille, tu ne parles pas, le mazout, et je te casse l’autre bras.
Il poursuivit d’une voix plus douce.
— Pourquoi les combles ?
— Nous sommes venus voir où était passé le mec d’hier.
— Tiens c’est drôle, c’était un boche. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse, ouvre sa bouche, s’il refuse, tu lui casses les dents à coup de crosse.
Walter réussit à ouvrir la bouche du prisonnier, dont les yeux les suppliaient. Andréa y fourra un morceau de bois. Walter le bloqua. Andréa mit le bidon au-dessus de la bouche et fit couler, le prisonnier essaya de se dégager. Andréa s’écarta, Walter retira le bois, le prisonnier n’arrêta pas de cracher. Andréa le laissa respirer.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Joseph Conte a fait tous les métiers de mareyeur à restaurateur ou agent immobilier. C'est au début de sa retraite qu'il décide de prendre la plume pour notre plus grand plaisir. Il nous entraîne dans le Marseille des années de guerre entre bravoure, désespoir et amertume.