Essai sur la Construction Navale des Peuples Extra-Européens e-bog
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Whilst the greatest effort has been made to ensure the quality of this text, due to the historical nature of this content, in some rare cases there may be minor issues with legibility. Chez les peuples même les plus sauvages, ce qui a rapport à la navigation dénote un degré d'intelligence que souvent on chercherait en vain dans la manière dont ils bâtissent leurs habitations ou subviennent à le...
E-bog
68,60 DKK
Forlag
Forgotten Books
Udgivet
27 november 2019
Genrer
HBTM
Sprog
French
Format
pdf
Beskyttelse
LCP
ISBN
9780243796144
Whilst the greatest effort has been made to ensure the quality of this text, due to the historical nature of this content, in some rare cases there may be minor issues with legibility. Chez les peuples même les plus sauvages, ce qui a rapport à la navigation dénote un degré d'intelligence que souvent on chercherait en vain dans la manière dont ils bâtissent leurs habitations ou subviennent à leurs pre miers besoins cela se conçoit aisément, car de misérables aliments et de pauvres cabanes leur suffisent, tandis que pour affronte1'les dangers de la mer d'où ils tirent leur subsistance il leur faut des' embarcations solides et capables de résister aux mauvais temps. Cette perfection nécessaire à toute construction maritime, rend étonnante l'indifférence avec laquelle chaque siècle a laissé perdre le souvenir d'objets dont il aurait pu être fier. Nous sommes dans l'ignorance la plus com plète sur la marine de peuples et de temps dont nous connaissons avec détails les costumes, les armes et les ustensiles les plus communs, les galères à plusieurs rangs de rames sont des problèmes que chacun résout à sa ma nière, et les formes ainsi que 'les dimensions des navires de saint Louis et de Christophe Colomb nous sont à peu près inconnues. L'oubli de ces anciens vaisseaux ne peut s'expliquer que par l'espèce de mépris où les ont fait tomber ceux qui leur ont succédé, et par la durée très — limitée des matériaux qui les composent. Les améliorations, étant venues lentement et sans briller de ces éclats de génie qui servent, pour ainsi dire, à mar quer les diverses époques des beaux — arts, ont été successivement effacées par le temps. En marine, les novateurs les plus sages ne peuvent faire adopter leurs idées qu'a'vec peine, non moms à cause du danger des expériences que de la coopération nécessaire de beaucoup d'autres arts, et telle idée jadis rejetée peut devenir utile plus tard, par cela seul qu'elle est mieux exécutée. Il a fallu bien du temps et des essais avant de se décider à abandonner les navires mns par la force des hommes pour ceux que poussent des voiles, et il en faudra peut — être