Rencontre deux peuples élus e-bog
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Au tournant du 20e siècle, deux visions de la Confédération - de sa nature et de son avenir - se disputent l'adhésion des Canadiens. D'un côté, l'ambition nationale incarnée par Henri Bourassa voit dans le Canada une nation britannique, bi-raciale, fondée sur un double pacte constitutionnel et dont elle prône l'indépendance à long terme. De l'autre, l'ambition impériale tient la loyauté à l'end...
E-bog
146,74 DKK
Forlag
PUL Diffusion
Udgivet
1 februar 2017
Længde
302 sider
Genrer
Politics and government
Sprog
French
Format
pdf
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782763714332
Au tournant du 20e siècle, deux visions de la Confédération - de sa nature et de son avenir - se disputent l'adhésion des Canadiens. D'un côté, l'ambition nationale incarnée par Henri Bourassa voit dans le Canada une nation britannique, bi-raciale, fondée sur un double pacte constitutionnel et dont elle prône l'indépendance à long terme. De l'autre, l'ambition impériale tient la loyauté à l'endroit de la Couronne et de l'Empire britanniques pour la substance même du Canada, et fait de son intensification la seule voie pouvant mener à la maturité nationale. Or, chacune à leur manière, ces deux idéologies débordent largement le domaine du politique pour déboucher sur deux conceptions du monde. La rencontre de deux peuples élus propose une comparaison systématique de ces deux visions. La hiérarchie de valeurs qui informe la pensée de Bourassa est d'abord exposée : tout en nuances, celle-ci opère une synthèse surprenante du catholicisme ultramontain et du libéralisme politique. Sont ensuite analysées les positions de plusieurs partisans de l'Empire sur des sujets d'actualité canadienne et d'autres à portée plus philosophique. La dernière partie systématise la comparaison en s'attardant moins aux divers traits répertoriés qu'à leur place respective dans l'ensemble où on les trouve. Des points communs inattendus sont alors mis au jour, en même temps que gagne en intelligibilité l'incompréhension mutuelle entre les deux sociétés. Car si tous s'entendent sur ce qui est secondaire, ce qui pour les uns donne à la vie sociale toute sa valeur demeure inacceptable pour les autres, et réciproquement.