Guerres d'influence e-bog
119,34 DKK
(inkl. moms 149,18 DKK)
Quoi de commun entre les panda kissers (les zélateurs de la politique chinoise), la « Poutine mania », les « réseaux » turcs ou qataris, la K-pop (musique pop coréenne), les fondations allemandes, les Instituts Confucius ou les programmes d’invitation « Young leaders » aux États-Unis ? Dans tous les cas, il s’agit d’afficher, de séduire, de convaincre, de trouver des relais, dans une stratégie ...
E-bog
119,34 DKK
Forlag
Odile Jacob
Udgivet
5 januar 2022
Genrer
Political science and theory
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782738155115
Quoi de commun entre les panda kissers (les zélateurs de la politique chinoise), la « Poutine mania », les « réseaux » turcs ou qataris, la K-pop (musique pop coréenne), les fondations allemandes, les Instituts Confucius ou les programmes d’invitation « Young leaders » aux États-Unis ? Dans tous les cas, il s’agit d’afficher, de séduire, de convaincre, de trouver des relais, dans une stratégie d’État plus globale qui vise à conquérir les esprits. Car – c’est la thèse de ce livre – l’influence, et non plus la puissance, est la nouvelle clé pour déchiffrer le jeu des relations internationales. L’influence mobilise des ressources croissantes de la part des États. Elle leur permet de modifier le rapport de force mondial, de contrôler des pays tiers ou d’y prospérer sans entrave. On peut dénoncer ces stratégies d’influence comme autant de manipulations inacceptables, pointer du doigt leurs commanditaires, en particulier quand ils pratiquent la nuisance et l’intimidation. Mais elles sont devenues la norme géopolitique. La France et plus largement l’Europe sont-elles bien armées pour mener ces guerres d’un autre type ? Frédéric Charillon est professeur des universités de science politique à l’université Clermont-Auvergne, coordonnateur des enseignements de Questions internationales à l’ENA, conseiller diplomatie et défense à l’ESSEC. Il enseigne également à Sciences Po et à l’Université Euro-Méditerranéenne (Fès). Il a cofondé et dirigé l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire.