L'arche II de Noé e-bog
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L'énergie : quelles production pour quelle consommation ?La production d’électricité constitue une activité hautement stratégique pour une économie nationale : un mauvais choix et c’est l’économie du pays qui est handicapée, un bon choix et c’est toute l’industrie qui bénéficie d’un avantage concurrentiel. La France par exemple, qui n’a ni charbon à coût raisonnable, ni gaz, ni pétrole, au moin...
E-bog
33,23 DKK
Forlag
Publishroom
Udgivet
7 februar 2019
Genrer
KCN
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782900370124
L'énergie : quelles production pour quelle consommation ?
La production d’électricité constitue une activité hautement stratégique pour une économie nationale : un mauvais choix et c’est l’économie du pays qui est handicapée, un bon choix et c’est toute l’industrie qui bénéficie d’un avantage concurrentiel. La France par exemple, qui n’a ni charbon à coût raisonnable, ni gaz, ni pétrole, au moins à un niveau significatif, se devait d’avoir des idées. C’est ainsi que la France a développé la filière nucléaire avec 58 réacteurs, en 2017, pour produire une élec-tricité de masse compétitive, sans dépendance vis-à-vis des fluctuations du prix du pétrole et du gaz, et en réduisant les risques d’approvisionnement qui caractérisent les importations de ce type de combustible. Tout le monde ne construit pas de centrales nucléaires. Certains pays ont même choisi de ne plus faire appel à cette technologie, même si cette décision risque d’être remise en cause, quand les contraintes liées aux émissions de CO2 obligeront chacun à revoir ses stratégies.
Certains pays n’ont pas tellement le choix. Les USA, la Chine, l’Inde, qui disposent des principales réserves de charbon dans le monde, ne peuvent pas se résigner à ne pas utiliser ces ressources, même s’ils acceptent d’en réduire le poids en développant le gaz (pour les USA) ou le nucléaire (pour la Chine). D’autres pays tels que l’Australie et l’Afrique du Sud comptent bien utiliser leur potentiel de charbon, pour soutenir leur économie par l’exportation de ce combustible dont ils disposent, au-delà de leurs propres besoins. Avec une disponibilité pour encore 100 à 250 ans selon les stratégies, le charbon pourrait constituer une énergie d’avenir, si nous sommes capables de produire de l’électricité-charbon sans trop d’émissions deCO2.
Troisième tome d'une série d'ouvrages de l'auteur Jacques Leger, L'arche II de Noé se présente comme une analyse complète des questions de production et d'exploitation d'énergie au XXIe siècle.
EXTRAIT
L’humanité est-elle en train de se saborder, en rendant la Terre inhabitable ? C’est la question posée par le réchauffement de la planète et par nos émissions hors limites. Avec 12,5 milliards d’humains en 2100, le pire reste à venir. Seul un passage massif à l’électricité, au-delà des seuls 18% actuels, peut nous sauver.
L’électricité a changé notre rapport avec l’énergie. Finis les stocks de charbon et les réservoirs de pétrole, l’électricité est derrière le bouton de commande. Chauffage, éclairage, électroménager, machines, trains, ordinateurs, automobiles… l’électricité commandera bientôt tout, toujours et partout.
Devant tant de facilité, l’utilisateur en oublie l’organisation complexe et les énormes ressources énergétiques nécessaires à son confort. Comment produire cette électricité en très grande quantité, en disponibilité permanente, en flexibilité totale, en coût compétitif et sans émissions de CO2 ? Tel est notre défi.
Les solutions proposées par les uns ou par les différents écoles de pensées, constituent souvent autant d’impasses climatiques, fonctionnelles, ou sociétales. Il existe pourtant des solutions, pour qui veut regarder les choses en face et se donner la peine de les simuler pour le siècle à venir. C’est l’objet du projet « Arche II de Noé » qui nous sauvera du prochain déluge.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ingénieur et financier, Jacques Leger a passé cinquante années dans le monde de l’industrie, au sein de grandes entreprises industrielles, opérant dans les divers pays d’Europe, aux USA, au Japon, en Corée du Sud et en Chine. Il a vécu lui-même les différentes étapes de la mondialisation.
La production d’électricité constitue une activité hautement stratégique pour une économie nationale : un mauvais choix et c’est l’économie du pays qui est handicapée, un bon choix et c’est toute l’industrie qui bénéficie d’un avantage concurrentiel. La France par exemple, qui n’a ni charbon à coût raisonnable, ni gaz, ni pétrole, au moins à un niveau significatif, se devait d’avoir des idées. C’est ainsi que la France a développé la filière nucléaire avec 58 réacteurs, en 2017, pour produire une élec-tricité de masse compétitive, sans dépendance vis-à-vis des fluctuations du prix du pétrole et du gaz, et en réduisant les risques d’approvisionnement qui caractérisent les importations de ce type de combustible. Tout le monde ne construit pas de centrales nucléaires. Certains pays ont même choisi de ne plus faire appel à cette technologie, même si cette décision risque d’être remise en cause, quand les contraintes liées aux émissions de CO2 obligeront chacun à revoir ses stratégies.
Certains pays n’ont pas tellement le choix. Les USA, la Chine, l’Inde, qui disposent des principales réserves de charbon dans le monde, ne peuvent pas se résigner à ne pas utiliser ces ressources, même s’ils acceptent d’en réduire le poids en développant le gaz (pour les USA) ou le nucléaire (pour la Chine). D’autres pays tels que l’Australie et l’Afrique du Sud comptent bien utiliser leur potentiel de charbon, pour soutenir leur économie par l’exportation de ce combustible dont ils disposent, au-delà de leurs propres besoins. Avec une disponibilité pour encore 100 à 250 ans selon les stratégies, le charbon pourrait constituer une énergie d’avenir, si nous sommes capables de produire de l’électricité-charbon sans trop d’émissions deCO2.
Troisième tome d'une série d'ouvrages de l'auteur Jacques Leger, L'arche II de Noé se présente comme une analyse complète des questions de production et d'exploitation d'énergie au XXIe siècle.
EXTRAIT
L’humanité est-elle en train de se saborder, en rendant la Terre inhabitable ? C’est la question posée par le réchauffement de la planète et par nos émissions hors limites. Avec 12,5 milliards d’humains en 2100, le pire reste à venir. Seul un passage massif à l’électricité, au-delà des seuls 18% actuels, peut nous sauver.
L’électricité a changé notre rapport avec l’énergie. Finis les stocks de charbon et les réservoirs de pétrole, l’électricité est derrière le bouton de commande. Chauffage, éclairage, électroménager, machines, trains, ordinateurs, automobiles… l’électricité commandera bientôt tout, toujours et partout.
Devant tant de facilité, l’utilisateur en oublie l’organisation complexe et les énormes ressources énergétiques nécessaires à son confort. Comment produire cette électricité en très grande quantité, en disponibilité permanente, en flexibilité totale, en coût compétitif et sans émissions de CO2 ? Tel est notre défi.
Les solutions proposées par les uns ou par les différents écoles de pensées, constituent souvent autant d’impasses climatiques, fonctionnelles, ou sociétales. Il existe pourtant des solutions, pour qui veut regarder les choses en face et se donner la peine de les simuler pour le siècle à venir. C’est l’objet du projet « Arche II de Noé » qui nous sauvera du prochain déluge.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Ingénieur et financier, Jacques Leger a passé cinquante années dans le monde de l’industrie, au sein de grandes entreprises industrielles, opérant dans les divers pays d’Europe, aux USA, au Japon, en Corée du Sud et en Chine. Il a vécu lui-même les différentes étapes de la mondialisation.