Études économiques de l’OCDE : Afrique du Sud 2022 (version abrégée) e-bog
La crise provoquée par le COVID-19 a affaibli une économie sud-africaine fragilisée par une décennie de croissance en berne, avec un PIB par habitant qui était déjà inférieur en 2019 à celui de 2008. Le taux de chômage reste élevé, à quelque 35 %, et le chômage des jeunes est même supérieur à 50 %. Parallèlement, les tensions sur les dépenses augmentent puisqu'il faut combler des déficits de financement dans la santé, les infrastructures et l’enseignement supérieur. Pour financer ces besoins tout en replaçant les finances publiques sur une trajectoire plus durable, clé du rétablissement de la confiance, il faudrait améliorer l’efficience des dépenses publiques et dans le même temps accroître les recettes fiscales des administrations publiques. Par ailleurs, il faudrait mobiliser encore davantage le système fiscal pour réduire les inégalités de revenu et de patrimoine. À plus long terme, il est indispensable de redynamiser la croissance de la productivité pour relever les niveaux de vie. Stimuler la productivité implique de renforcer les infrastructures de transport (routières, portuaires et ferroviaires), de stabiliser la production d’électricité, d'augmenter la qualité des réseaux de télécommunications, d’élargir l'accès à l’enseignement supérieur et d’améliorer plus généralement le climat des affaires.
THÈMES SPÉCIFIQUES : RENFORCER LE SYSTÈME FISCAL ET STIMULER LA PRODUCTIVITÉ POUR AMÉLIORER LES NIVEAUX DE VIE