Tables Rondes CEMT La desserte terrestre des ports maritimes e-bog
Au cours des dernières années, le transport intercontinental a connu une véritable révolution : l’expansion considérable de la conteneurisation, le développement des mégatransporteurs, des navires porte-conteneurs toujours plus gros et la massification des flux en sont autant de signes tangibles. Ces changements se sont traduits par un abaissement considérable des coûts du transport maritime qui a rendu les pays lointains beaucoup plus accessibles. Le transport terrestre est donc souvent devenu le maillon le plus onéreux de la chaîne de transport en trafic international, d'où la pression croissante des armateurs pour contrôler ce secteur d'activité.
Sur terre, la route reste dominante, mais face à la congestion des infrastructures, le rail et la voie d’eau peuvent jouer un rôle. Dans quelles conditions ces deux derniers modes peuvent-ils prendre une part plus importante dans les transports terrestres ? Il faut savoir que faute d'un réseau spécifiquement dédié au fret, le rail ne peut pas vraiment être compétitif tandis que la navigation fluviale ne pourra jouer un rôle significatif que si elle parvient à diminuer ses coûts de transbordement. Une plus grande concurrence au sein de ces deux modes de transport ne pourrait-elle engendrer des gains de productivité et de qualité de service ?
La Table Ronde a permis d'aborder l’ensemble des questions relatives à la compétitivité des modes de transport terrestre en dégageant des lignes directrices pour l’action des pouvoirs publics en matière de desserte des ports maritimes.