Prises en charge psychothérapeutiques face aux cultures et traditions d'ailleurs e-bog
154,35 DKK
(inkl. moms 192,94 DKK)
Cet ouvrage est un recueil de réflexions et de savoirs pratiques sur les prises en charge psychothérapeutiques de familles issues de cultures différentes. Il est le fruit d'un travail mené par des philosophes, des psychiatres, des psychologues, des ethnologues et des soignants, réunis par Brigitte Tison lors de journées sur l'inter-culturalité et qui ont accepté l'idée de partager avec un publi...
E-bog
154,35 DKK
Forlag
Elsevier Masson
Udgivet
16 maj 2013
Længde
256 sider
Genrer
Medicine: general issues
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9782294739095
Cet ouvrage est un recueil de réflexions et de savoirs pratiques sur les prises en charge psychothérapeutiques de familles issues de cultures différentes. Il est le fruit d'un travail mené par des philosophes, des psychiatres, des psychologues, des ethnologues et des soignants, réunis par Brigitte Tison lors de journées sur l'inter-culturalité et qui ont accepté l'idée de partager avec un public élargi le contenu de ces journées.
Chaque auteur est parti de sa propre expérience de psychothérapeute auprès de familles ayant un enfant ou un adolescent porteur d'un handicap psychique, psychologique ou psychiatrique. Ils appartiennent pour la plupart à la même culture que les familles dont ils parlent, mais ils ont pris la juste distanciation, nécessaire à l'exercice de leur travail et leurs compétences et connaissances de l'intérieur ne font qu'enrichir l'analyse qu'ils proposent de la thématique ici choisie.
Pourquoi proposer ces réflexions aux soignants, médecins, psychiatres, psychologues et aux professionnels du champ médico-social ?
La symptomatologie est-elle si différente selon que l'on vient d'un pays ou d'un autre ? Y a-t-il une « marche à suivre » ?
À travers les réflexions de chacun, la réponse est donnée.
Il n'est pas question de penser que la symptomatologie varie. En revanche, les sensibilités, les langues ne sont pas les mêmes. L'accueil de l'autre apparaît comme un élément fondamental dans le cheminement vers un mieux-être et devient une étape incontournable.
Il n'est pas question de proposer une formation en psychothérapie selon chaque culture. Cela n'aurait pas de sens, d'autant plus que les choses évoluent très vite.
Il n'est pas question non plus d'ethniciser le travail auprès des familles sous prétexte qu'elles viendraient de tel ou tel lieu, auraient telle ou telle culture.
La proposition est plus simple et, paradoxalement, plus complexe : il s'agit d'évoquer les représentations de la maladie, de la souffrance, du handicap psychique dans les différentes cultures afin d'éviter les malentendus, les interprétations hasardeuses et trop rapides, et de suggérer la construction d'un espace de médiation interculturelle. L'équipe de cet espace répondrait, selon des critères et un cadre définis au préalable, à la demande des familles consultant pour leur enfant ou leur adolescent handicapé, et souhaitant bénéficier d'un suivi psychothérapeutique.
Chaque auteur est parti de sa propre expérience de psychothérapeute auprès de familles ayant un enfant ou un adolescent porteur d'un handicap psychique, psychologique ou psychiatrique. Ils appartiennent pour la plupart à la même culture que les familles dont ils parlent, mais ils ont pris la juste distanciation, nécessaire à l'exercice de leur travail et leurs compétences et connaissances de l'intérieur ne font qu'enrichir l'analyse qu'ils proposent de la thématique ici choisie.
Pourquoi proposer ces réflexions aux soignants, médecins, psychiatres, psychologues et aux professionnels du champ médico-social ?
La symptomatologie est-elle si différente selon que l'on vient d'un pays ou d'un autre ? Y a-t-il une « marche à suivre » ?
À travers les réflexions de chacun, la réponse est donnée.
Il n'est pas question de penser que la symptomatologie varie. En revanche, les sensibilités, les langues ne sont pas les mêmes. L'accueil de l'autre apparaît comme un élément fondamental dans le cheminement vers un mieux-être et devient une étape incontournable.
Il n'est pas question de proposer une formation en psychothérapie selon chaque culture. Cela n'aurait pas de sens, d'autant plus que les choses évoluent très vite.
Il n'est pas question non plus d'ethniciser le travail auprès des familles sous prétexte qu'elles viendraient de tel ou tel lieu, auraient telle ou telle culture.
La proposition est plus simple et, paradoxalement, plus complexe : il s'agit d'évoquer les représentations de la maladie, de la souffrance, du handicap psychique dans les différentes cultures afin d'éviter les malentendus, les interprétations hasardeuses et trop rapides, et de suggérer la construction d'un espace de médiation interculturelle. L'équipe de cet espace répondrait, selon des critères et un cadre définis au préalable, à la demande des familles consultant pour leur enfant ou leur adolescent handicapé, et souhaitant bénéficier d'un suivi psychothérapeutique.