L'impératif cosmique - tome 1 e-bog
35,47 DKK
(inkl. moms 44,34 DKK)
La volonté de l'homme d'explorer le cosmos est plus ancienne qu'on ne le pense... Une nécessité qui n'est désormais plus seulement prophétique !L’humanité doit aller dans l’espace, comme les poissons ont dû sortir hors de l’eau. Dans un passé très reculé, cet impératif fut exprimé par un discours religieux. À l’aube du XIXe siècle, alors que la connaissance scientifique et les moyens techniques...
E-bog
35,47 DKK
Forlag
Publishroom
Udgivet
31 maj 2019
Genrer
History of science
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9791023611380
La volonté de l'homme d'explorer le cosmos est plus ancienne qu'on ne le pense... Une nécessité qui n'est désormais plus seulement prophétique !
L’humanité doit aller dans l’espace, comme les poissons ont dû sortir hors de l’eau. Dans un passé très reculé, cet impératif fut exprimé par un discours religieux. À l’aube du XIXe siècle, alors que la connaissance scientifique et les moyens techniques explosent, cet impératif n’est plus seulement prophétique, mais exige une réalisation ici et maintenant. C’est tout du moins ce que certains intellectuels pensèrent dans la Russie tsariste. Enjeux religieux, politiques et techniques se croisent sur ce territoire, qui hésite encore entre l’industrialisme occidental et la recherche d’une voie propre, eurasiatique.
Plongez-vous dans les enjeux religieux, politique et techniques de la Russie tsariste, avec ce livre d'histoire scientifique éclairant sur l'avant-garde russe du XIXe siècle. Le premier volume d'une trilogie fascinante sur la conquête de l'espace !
EXTRAIT
En quoi l’impératif cosmique peut-il être considéré comme spécifiquement russe ? La France, à travers la science-fiction de Jules Verne ou de Camille Flammarion, ne pourrait-elle pas être considérée comme un précurseur ? Certes, dans son article fondateur de l’astronautique, Tsiolkovski répond à Jules Verne et il avait Flammarion dans sa bibliothèque. Cependant, tant dans ses articles scientifiques que dans la science-fiction qu’il écrivit, Tsiolkovski était empreint de réalisme. L’ensemble des solutions scientifiques qu’il proposa sont toujours utilisées à ce jour pour propulser une fusée et les premiers cosmonautes russes qui lurent la science-fiction de Tsiolkovski après leur expérience de vol furent tous fascinés par la justesse de ses descriptions. Il n’y a rien de fictif dans la production de Tsiolkovski. Mais son réalisme va encore au-delà. La conquête spatiale joue pour lui un rôle indispensable pour le développement harmonieux de l’humanité. C’est même une exigence pour ici et maintenant, et ce dès la fin du xixe siècle après qu’il fut instruit de la philosophie de son mentor Nikolaï Fiodorov (1839–1903). L’impact de Fiodorov sur Tsiolkovski fut manifestement très important. D’une part, Fiodorov s’était attaché à l’étudiant Tsiolkovski devenu quasiment sourd à la suite d’une scarlatine contractée dans son enfance, ce qui l’empêcha de mener à bien des études classiques. D’autre part, Tsiolkovski reconnaissait Fiodorov comme son professeur et la bibliothèque comme son université. Il se réunissait alors régulièrement avec d’autres enthousiastes à un club de discussion animé par Fiodorov après les horaires de fermeture de la bibliothèque. Fiodorov aurait explicitement mandaté Tsiolkovski de trouver les solutions physiques et mathématiques permettant à l’homme de voyager dans l’espace, afin de découvrir de nouvelles planètes et remédier au problème de la surpopulation.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir étudié la physique et l'ingénierie aérospatiale en France et en Russie, Rudolph Biérent a travaillé dans des observatoires astronomiques et à l’Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales, où il obtint le grade de docteur en physique. Il se propose aujourd’hui de restaurer l'amitié franco-russe grâce à une passion commune à nos deux civilisations : l'amour des espaces cosmiques.
L’humanité doit aller dans l’espace, comme les poissons ont dû sortir hors de l’eau. Dans un passé très reculé, cet impératif fut exprimé par un discours religieux. À l’aube du XIXe siècle, alors que la connaissance scientifique et les moyens techniques explosent, cet impératif n’est plus seulement prophétique, mais exige une réalisation ici et maintenant. C’est tout du moins ce que certains intellectuels pensèrent dans la Russie tsariste. Enjeux religieux, politiques et techniques se croisent sur ce territoire, qui hésite encore entre l’industrialisme occidental et la recherche d’une voie propre, eurasiatique.
Plongez-vous dans les enjeux religieux, politique et techniques de la Russie tsariste, avec ce livre d'histoire scientifique éclairant sur l'avant-garde russe du XIXe siècle. Le premier volume d'une trilogie fascinante sur la conquête de l'espace !
EXTRAIT
En quoi l’impératif cosmique peut-il être considéré comme spécifiquement russe ? La France, à travers la science-fiction de Jules Verne ou de Camille Flammarion, ne pourrait-elle pas être considérée comme un précurseur ? Certes, dans son article fondateur de l’astronautique, Tsiolkovski répond à Jules Verne et il avait Flammarion dans sa bibliothèque. Cependant, tant dans ses articles scientifiques que dans la science-fiction qu’il écrivit, Tsiolkovski était empreint de réalisme. L’ensemble des solutions scientifiques qu’il proposa sont toujours utilisées à ce jour pour propulser une fusée et les premiers cosmonautes russes qui lurent la science-fiction de Tsiolkovski après leur expérience de vol furent tous fascinés par la justesse de ses descriptions. Il n’y a rien de fictif dans la production de Tsiolkovski. Mais son réalisme va encore au-delà. La conquête spatiale joue pour lui un rôle indispensable pour le développement harmonieux de l’humanité. C’est même une exigence pour ici et maintenant, et ce dès la fin du xixe siècle après qu’il fut instruit de la philosophie de son mentor Nikolaï Fiodorov (1839–1903). L’impact de Fiodorov sur Tsiolkovski fut manifestement très important. D’une part, Fiodorov s’était attaché à l’étudiant Tsiolkovski devenu quasiment sourd à la suite d’une scarlatine contractée dans son enfance, ce qui l’empêcha de mener à bien des études classiques. D’autre part, Tsiolkovski reconnaissait Fiodorov comme son professeur et la bibliothèque comme son université. Il se réunissait alors régulièrement avec d’autres enthousiastes à un club de discussion animé par Fiodorov après les horaires de fermeture de la bibliothèque. Fiodorov aurait explicitement mandaté Tsiolkovski de trouver les solutions physiques et mathématiques permettant à l’homme de voyager dans l’espace, afin de découvrir de nouvelles planètes et remédier au problème de la surpopulation.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Après avoir étudié la physique et l'ingénierie aérospatiale en France et en Russie, Rudolph Biérent a travaillé dans des observatoires astronomiques et à l’Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales, où il obtint le grade de docteur en physique. Il se propose aujourd’hui de restaurer l'amitié franco-russe grâce à une passion commune à nos deux civilisations : l'amour des espaces cosmiques.