Déclic et les sautillants e-bog
32,69 DKK
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Vous ai-je déjà raconté l’histoire de Déclic ?Déclic était un garçon avec un nez de souris, des yeux rêveurs et des cheveux de hérisson. Il croyait pouvoir faire tout ce qu’il voulait, c’est dire à quel point il était innocent.— J’aimerais sauter comme les sautillants, dit-il un jour assez haut pour que les autres l’entendent, sachant à peine pourquoi.Sa mère, Arbalète, souriait comme les mères...
E-bog
32,69 DKK
Forlag
Babelcube Inc.
Udgivet
5 februar 2021
Genrer
Children’s / Teenage fiction: Action and adventure stories
Sprog
French
Format
epub
Beskyttelse
LCP
ISBN
9781071587690
Vous ai-je déjà raconté l’histoire de Déclic ?
Déclic était un garçon avec un nez de souris, des yeux rêveurs et des cheveux de hérisson. Il croyait pouvoir faire tout ce qu’il voulait, c’est dire à quel point il était innocent.
— J’aimerais sauter comme les sautillants, dit-il un jour assez haut pour que les autres l’entendent, sachant à peine pourquoi.
Sa mère, Arbalète, souriait comme les mères le font. Ressort, son père, toussota. Le grand-père secoua la tête de haut en bas.
Tout cela se passait un matin ensoleillé. L’hiver commençait à dire au revoir à Pedregal. L’herbe tombait d’un côté, puis de l’autre parce que le vent le voulait.
Arbalète connaissait le penchant de Déclic à imaginer des choses impossibles. En peignant les deux tourbillons rebelles, avec toute la patience d’une mère, elle demanda :
— Quelle folie est-ce que de rêver de sauter, comme s’il n’y avait pas déjà des sautillants ?
— Ce n’est pas fou, maman ! Je peux certainement le faire avec un peu de pratique.
— Mais mon fils, c’est comme dire que si je t’arrose tous les matins, tu donneras un jour des oranges ou des poires.
Déclic pencha la tête et plissa le nez, luttant pour comprendre ce que sa mère voulait lui dire. Puis, avec un sourire, il répondit :
— Tu sais que ce n’est pas la même chose, maman.
Il ne lui venait jamais à l’esprit de discuter avec son fils, car elle savait à quel point il était persévérant. C’est pourquoi elle continua à le coiffer, regardant vers la fenêtre, espérant peut-être qu’une sorte de réponse viendrait de là. Comme ce n’était pas comme ça, elle haussa les épaules, laissant les tourbillons et Déclic avec ses idées.
— Allez, mon chéri, dit-elle, allons prendre le petit-déjeuner.
Déclic était un garçon avec un nez de souris, des yeux rêveurs et des cheveux de hérisson. Il croyait pouvoir faire tout ce qu’il voulait, c’est dire à quel point il était innocent.
— J’aimerais sauter comme les sautillants, dit-il un jour assez haut pour que les autres l’entendent, sachant à peine pourquoi.
Sa mère, Arbalète, souriait comme les mères le font. Ressort, son père, toussota. Le grand-père secoua la tête de haut en bas.
Tout cela se passait un matin ensoleillé. L’hiver commençait à dire au revoir à Pedregal. L’herbe tombait d’un côté, puis de l’autre parce que le vent le voulait.
Arbalète connaissait le penchant de Déclic à imaginer des choses impossibles. En peignant les deux tourbillons rebelles, avec toute la patience d’une mère, elle demanda :
— Quelle folie est-ce que de rêver de sauter, comme s’il n’y avait pas déjà des sautillants ?
— Ce n’est pas fou, maman ! Je peux certainement le faire avec un peu de pratique.
— Mais mon fils, c’est comme dire que si je t’arrose tous les matins, tu donneras un jour des oranges ou des poires.
Déclic pencha la tête et plissa le nez, luttant pour comprendre ce que sa mère voulait lui dire. Puis, avec un sourire, il répondit :
— Tu sais que ce n’est pas la même chose, maman.
Il ne lui venait jamais à l’esprit de discuter avec son fils, car elle savait à quel point il était persévérant. C’est pourquoi elle continua à le coiffer, regardant vers la fenêtre, espérant peut-être qu’une sorte de réponse viendrait de là. Comme ce n’était pas comme ça, elle haussa les épaules, laissant les tourbillons et Déclic avec ses idées.
— Allez, mon chéri, dit-elle, allons prendre le petit-déjeuner.